La Mume (le blog)

Pas pour moi…
Nourrir les chats de ma voisine, leur faire des câlins, prendre chez elle les clés des locaux "poubelles" ouvrir les portes, les refermer deux heures plus tard.
Cette petite corvée nous échoit pour cause d'impayé à la société les prenants en charge ordinairement.
Le bon côté de l'histoire, je croise des messieurs !!
À ma connaissance nous ne sommes que trois femmes à trimbaler les conteneurs, toutes trois dans le même immeuble, le mien heu…le notre !
Ce matin le réveil sonna à 7h30, petit-dej-médocs, croquettes à la féline, toilette, habillage et par cette chaleur écrasante je restai perplexe devant ma penderie.
Histoire de garder le moral j'optai pour des leggins noires et un pull long façon cachemire garantie pure acrylique et des tongs aux pieds.
Une visite au parking à nous qu'on a en sous-sol, là règne des trucs électriques extrêmement…fantasques !
De retour au nid, une livraison de victuailles et de choses nécessaires au confort de ma bête étant prévue entre 9h30 et 11h, j'eus le temps de préparer ma chicorée-café, m'activant dans la cuisine j'entends et vois mon frigo "basculer" en avant, c'est évident, je fonce le soutenir, c'est qu'il est rempli jusque là !
Je relève l'objet du mieux que je peux, le bloquant de l'épaule gauche, de la main droite j'ouvre la porte, vide les balconnets et les clayettes de tout ce qu'ils supportent.
Ce malheur était "prévu", il y a une quinzaine les SambDom dinaient chez moi et je leur avais soumis mon problème, espérant qu'ils seraient de retour à temps…
Hélas pour moi, ils sont en Bourgogne où je les soupçonne de passer avec amis et famille de forts bons moments.
Me voici donc tirant, soulevant en râlant, le frigo, déposé sur le carrelage il y subit un nettoyage de tout ses "coins".
J'examine le chantier et résolue je l'attaque !
En images
Les dégâts, tous les tenons sont indemnes mais les parois en aggloméré sont H.S. dans cette configuration.




Caisse à outils ouverte, je pioche un marteau, des tenailles, et ouvre les hostilités !
Le combat fut rude, j'arrachai l'étagère défaillante après avoir récupéré le tiroir fourretout du dessous.
Lessivai les parois en agglo, lustrai celles du frigo, respirai un grand coup et remis dans son logement rénové le réfrigérateur, ouf !


Restai le tiroir, pour lui offrir un nouveau gîte je ne bagarrai pas moins de deux heures, c'est que l'espace de travail est restreint, que je suis une vraie droitière et pas trop souple des articulations …
Pendant cette guerre il y eut une trêve, la livraison de survie !


À 14h l'armistice fut signé devant mon assiette de blettes aux truches !