La Mume (le blog)

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CE QUE J'AI VU…

Et entendu !
Hier c'était Vierzon, ma mère fut surprise de ma visite, elle m'attendait…jeudi, nous sommes jeudi maman…!
À l'habillage du matin le soutien gorge fut zappé aussi les seins profitaient de cette liberté il faut bien le dire fort peu esthétique, donc séance de déshabillage afin de mettre les choses en ordre.
Ma mère maigrit, les bras sont décharnés, la peau qui résista jusque là abandonne le combat, les jambes des genoux aux orteils sont en phase "éléphantine".
La douleur du cou genre torticolis était bien présente et l'humeur s'en ressentait, mon frère qui sonna en pris plein les oreilles…
J'arrivai chez moi vers 21h15, depuis la rue j'entendis des éclats de voix, levant le nez je situai le lieu de ce tintamarre, chez mes voisins de palier, les "heureux" parents de quatre filles, deux adolescentes très énervées, hurlantes chaque jour en soirée.
Hier cela dura jusqu'à 23h45, n'en pouvant plus je sonnai la police, lorsque je déclinai nom et adresse tout de suite je fus repérée !
C'est que nous en sommes à la troisième intervention…si cela remplit les parents de confusion et de colère, les mômes n'en n'ont rien à battre, rien ne les vexe !
La police arriva en toute discrétion, resta une demie heure, enfin je pus dormir et les autres voisins aussi, ce tsunami sonore régal les gens de notre immeuble et celui d'à côté…
J'observais ce matin en attendant le train la façon dont est vêtue la gent féminine allant au labeur, je ne vis qu'une seule en jupe !
Et quelle jupe, raz le bonbon, jambes habillées de collant invisible, des bottes noires jusqu'aux genoux…succès garanti pour la curiosité, pour l'élégance c'est autre chose !
Je vis mon plombier préféré et lui remis ses jeans enfin raccourcis, un lieu de rendez-vous où déjà j'étais venue pour déjà une histoire de jeans il y a bien des années (je travaillais encore, vous dire !)Les clients de la société qui l'emploi sont fidèles !!
Je traversai la rue pour explorer la "biocoop" juste en face, j'y trouvai des trésors afin de préparer le goûter que mes copines dégusteront (je l'espère) dimanche pendant l'atelier d'écriture qui se tiendra chez moi, il y sera question de conte.
"Le conte active notre imaginaire mais l'imaginaire créé les contes" qu'en pensez-vous ?
Je vérifiai la chose ce matin bd St Michel, une femme m'aborda et demanda la scène ou la Seine ?
Dans le tumulte de la circulation et la fainéantise de mes oreilles j'eus de la peine à capter, obligeamment elle précisa le "fleuve" je l'ai remise dans la bonne direction et restai quelques secondes à rêver sur ces deux mots.
Jouer la scène pour la Seine…
Et voilà pendant que je me répandais ici, mes pâtes au blé complet qui cuisaient sont….très très cuites, genre brulées !

Commentaires

1. Le vendredi, avril 19 2013, 21:56 par PascalR

De la scène à la Seine...
Une chanson hommage de Charles Aznavour à Dalida:

De la scène à la Seine
Du néon au néant
Elle a couru, certaine
De noyer ses tourments
Et stopper la gangrène
Des outrages du temps
Avant que ne surviennent
L'âge et le poids des ans

Sortie de la misère
Courageuse, elle avait
Gravi comme un calvaire
Les marches du succès
De triomphe en victoire
Cœur léger ou cœur lourd
Elle avait à la gloire
Sacrifié ses amours

De la scène à la Seine
Elle a couru sans peur
Pour laisser, souveraine,
A ses admirateurs
L'image d'une reine
Le timbre d'une voix
Comme un chant de sirène
Pour qu'on ne l'oublie pas

Elle traînait, livide,
De miroir en miroir
En découvrant ses rides
Camouflées sous les fards
Sa vie lui semblait vide
Sous son air triomphal
Car la gloire est perfide
La gloire fait mal

De la scène à la Seine
Elle a fait sa sortie
Emportant ses migraines
Et ses traits de génie
Telle une tragédienne
Drapée dans sa folie
Elle a franchi sans peine
Les portes de la nuit

De rengaine en rengaine
Elle avait négligé,
Autant qu'on s'en souvienne,
Amour et vie privée
Mais à l'âge, incertaine,
Où l'on compte les ans
Les choses semblent vaines
Sans homme et sans enfant

En lettres de lumière
Son destin s'est écrit
Demain, la presse entière
Retouchera sa vie
Trois colonnes à la une
Dix pages à l'intérieur
La mort est opportune
En noir et en couleurs

On la dira plus grande
Et belle dans sa mort
Bâtissant sa légende
On écrira encore
Elle a marché, sereine,
Suivant sa destinée
De la scène à la Seine
Pour la postérité
De la scène à la Seine
Pour la postérité

2. Le samedi, avril 20 2013, 00:11 par mume

Surement je l'ai entendu il y a...et complètement oublié...
Merci Pascal du rappel au subconscient.