La Mume (le blog)

Le billet de Lo Grelh hier.
Je me suis trouvée propulsée dans la période partagée par mon frère et moi de notre adolescence.
Nous avions 15 et 14 ans, nos parents habitaient (nous aussi !) en banlieue sud bourgeoise.
Notre mère gardait, entretenait un laboratoire pharmaceutique, dans ce labo oeuvraient une dizaine de dames qui conditionnaient les produits et un jeune homme, chauffeur qui les livrait.
Nous avions fait la connaissance (du j.h) par le truchement de la coupe du monde de foot 1958, il était invité régulièrement pour suivre les matchs à la TV et souvent dînait chez nous.
Mon père, ce jeune homme et mon frère s’enthousiasmaient en suivant les exploits de Fontaine, Marche et les autres (en Suède).
Le jeune homme participait en apportant du vin rosé d’Anjou pour notre père, du café soluble pour notre mère, des tartes multi fruits pour tout le monde.
Les lendemains au collège mon frère débattait des résultats avec un certain Jacques, un gamin qui avait perdu la même année son père et sa mère, vivant entre sa grande sœur et la petite de huit ans.
La situation évolua tant que Jacques vint souvent lui aussi chez nous, parla de sa grande sœur mon frère la rencontra bien sur et cinq ans plus tard l’épousa, j’épousais le jeune homme amateur de foot trois ans avant ces noces ! Au chagrin de ses collègues c’est la gamine de dix sept ans qu’il choisit.
Jacques et mon Epoux sont « partis » la même année…