La Mume (le blog)

Nous étions en fête.


Tu as tenu bon, pendant les festivités jusqu'à l'heure de Cendrillon.
Et puis, le galop de la camarde a repris.
Mes enfants qui t'aimaient, tête de pont de notre famille, ont fait tout se qu'ils ont pu pour accompagner ton départ, comme tu as accompagné le début de leurs amours.
Trop loin je leur en laissais toute la charge, soutenant autant que je le pouvais leur moral ravagé.
Alors maintenant, je te le dis, cette défaite n'est pas une victoire de la faucheuse.
Tu t'es battue courageusement contre un sort acharné, dans ta vie privée, dans le boulot.
Des enfants pas trop à la hauteur quelque soit le problème à régler.
Vendredi nous serons là pour ce dernier moment ensemble, dans notre chagrin la seule consolation est que tu as cessé de supporter l'horreur.
Tu m'as donnée ou plutôt confirmée dans le désir de vivre "maintenant".
Aujourd'hui dans ma joie d'être avec Lui quelques une de mes pensées allaient vers toi.
C'est bien peu.