La Mume (le blog)

Aux "mouvements sociaux".
A 5h07 je montais dans le bus direction la gare, la première, 6h55 dans le train direction Vierzon pour le déjeuner mensuel avec môman.
Débarquée en gare Vierzon-ville, 9h15, soit déjà 20mn de retard.qui furent il faut bien que je l'avoue une bénédiction.
Il faut être maso pour arriver dans cette ville, à cette heure, un lundi !
Je partis en quête d'un endroit où tuer le temps.
Une enseigne proposait, livres, papeterie, beaux arts c'était… alléchant certes mais pas avant 10h.
En bas de la rue dite "route de Bourges" une autre me faisait de l'œil, assurée que j'étais d'y claquer des sous, ben non, restait que le nom, le magasin vit ailleurs, trop loin pour une piétonne.
Direction la rue dite "de Châteauroux", j'y constatais la disparition de deux merceries, apparemment depuis quelques temps, mes promenades ne me conduisant jamais plus dans ce secteur…
Enfin un guichet automatique de ma banque était en fonction, je pus vérifier l'étendue de ma misère.
Utilisant un abonnement "sénior" SNCF" j'aurai pu en d'autres moments voyager à prix réduit de 50% en période bleue.
Mais voilà pour cela les horaires pour être à point pour le repas n'allaient pas du tout, en plus le choix me faisait visiter les pays de Loire, pensez donc Vierzon via Tours, un rien, 3 heures de voyage.
L'autre option était le Berry profond via Châteauroux, et c'était encore foutu pour la croque !
Donc à défaut de verser une obole pour les grévistes, je payais plein pot mes titres de transport en période blanche, plus le billet non échangeable-non remboursable de la semaine dernière à 9 euros,
Total de ma journée ,7 euros x 2+9 soit 23 euros dans le c..l la Mume !
Retour auprès de ma féline 21h07…
Il y a cinq ans je faisais cela chaque jour pour le boulot, heu… ce n'est vraiment plus de mon âge !
Et la conversation maternelle tellement "optimiste" <tout est prêt pour mon enterrement ?>
Je ne l'avais pas prévenue de ma visite, pas la peine de la mettre à l'envers si j'étais dans l'impossibilité de venir, une fois de plus.
Je l'ai surprise encore en peignoir, à cette heure matinale rien à dire, mais toute éteinte…
Je dus lui rappeler que si elle s'habillait nous pourrions descendre au restaurant.
Nous sommes remontées pour une sieste.
Enfin c'était notre projet, c'est fou les visites qu'elle reçut, tout les quart on toquait à la porte,
Nous eûmes l'explication, son alarme sonnait sans relâche ameutant les surveillants, elle était appuyée dessus pour le petit somme de l'après-midi !
Trois ou quatre fois je lui dis "c'est au cou qu'il faut la porter".
Cause toujours ma fille, la canne elle ne peut y échapper.
Mais l'alarme vraiment ça fait VIEUX !