La Mume (le blog)

Toute la journée de mardi.
Traîner de couture en tricot, de cuisson de repas en sieste, de méditation en réflexion, arriver en fin d'après midi en pensant ouf ça y est! Une dont j'ai vu le bout.
Mais alors qu'installer devant le dîner, télécommande à la main cherchant un programme pas trop navrant on sonne à la porte.
Pas celle de la porte de l'immeuble, non celle du palier, à cette heure, croyant que l'un ou l'autre des voisins encore présent était en souffrance j'ouvre!
Un beau gosse, en complet veston, dossier à la main, parlant dans un murmure (peut-être mes oreilles!).
Le priant de hausser la voix, serrant mon peignoir autour de mon corps incomparable, j'écoute son discours.
Il veut le chéri me vendre une porte blindée pour la modique somme de 3200 euros "parce que vous savez dans le quartier les cambriolages se multiplient et que…"
Puis-je entrer, ben non c'est le foutoir chez moi.
Vous êtes en vacances, ben non. En retraite.
Pas déjà! (vil flatteur!)
Vous avez l'âge d'être mon petit fils (presque!) Je peux vous offrir un verre d'eau. Ce que je fis.
Je peux repasser demain? Ben non.
Mais si, si vous garder votre peignoir, nous "bavarderons"…
Ben non, je serai vêtue, pas de chance!
Et après demain,
Je serai avec mes fils.
Alors l'autre après demain?
Toujours pas!
Je ne veux ni d'une porte blindée, ni de "réchauffement" et pas de climatiseur hein !
Les temps sont difficiles certes, mais au point d'en venir à "sauter" une hypothétique cliente pour signer enfin une commande…
J'étais en peignoir, pas coiffée, pas maquillée, pas fraîche du tout.
C'est vraiment la CRISE !