La Mume (le blog)

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23 JUIN 2001 30°…

Tout au long du parcours !

Nous eûmes chaud.
Nous eûmes soif.

Nous étions une bande de jeunes… (pas moi !)

Des filles et des garçons aidés de leurs parents, amis et du public marchèrent de la Porte Doré à République.
Le but atteint je posai mes fesses sur le trottoir attendant sagement la décision, où irions nous nous abreuver ?
Nous trottâmes vers le Marais et rendîmes les armes aux Marronnier, haut lieu de rendez-vous de garçons « sensibles » .
Nous étions les premiers de la cohorte qui déboulât sur nos talons !
Il nous fallut attendre un long moment avant d’avoir accès au pipi room…
Un beau gosse vint prendre nos commandes, tutoyant tous les présents sauf moi, je fus vexée ! et demandais le pourquoi de cet ostracisme, ben j’étais la plus vieille !
Le temps passa c’est ce qu’il fait de mieux.
La faim gagnait nos estomacs, après débat il fut convenu que nous irions envahir Nico et Olivier, ils firent des merveilles, genre la multiplication des pains !
Des choses futiles furent dites d’autres plus graves, nous étions deux filles à pédés, Magaly, moi ayant en plus le titre de mère d’un garçon.
Cela dura jusqu’au petit matin.
Un groupe de jeunes m’embarquèrent dans un véhicule direction l’Alma, je m’effondrai sur le lit repensant en m’endormant à ce que j’avais observé des regards échangés pendant cette magnifique soirée.
En aout je reçus au fin fond de l’Auvergne une enveloppe bien dodue que me remit ma collègue de l’été en ricanant « c’est un roman » je lus et lui dis « mieux que cela une histoire vrai ».
Je sonnai Dom pour plus d’infos de vive voix et ci et ça, je m’inquiétai des parents de cet Olivier qui semblait tellement chavirer mon fils.
Ben maman, sa mère fait des pâtés qui ont le même goût que les tiens, c’est le même fonctionnement que chez nous.
Plus tard je les rencontrai Pierre et Marie-Thérèse, le lendemain matin au petit déjeuner je dis à la maman de Smab comme j’étais contente de voir mon fils s’épanouir avec le sien de fils.
Elle me dit qu’elle aussi était heureuse de voir son gamin sortir de sa coquille.
Pendant quinze ans je marchai avec eux pour que TOUS puissent vivre leurs vies en harmonie avec leur conjoint.
Sous le soleil, rarement, sous la pluie souvent.
Il y eut le PACS inoubliable grâce aux vertèbres de Dom.
Nous continuâmes à marcher pour le mariage pour tous.

Et nous voilà dans cette situation improbable, que de l’ailleurs où ils sont Pierre et Bernard, qui m’avait tellement recommandé ce fils la pour cause de grande emmerdation à venir, ne pouvaient guère imaginer.
Soyez heureux c’est tout le mal que je vous souhaite, les garçons.