La Mume (le blog)

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

DES GÂTEAUX ET DU CAFE….

D'abord préparer les cookies avec des amandes, des raisins secs, huile d'olive enfin un tas d'ingrédients qui les rendront "super" nourrissants.
Les mettre dans la boite plastique qui va bien, le tout dans le sac avec une bouteille d'eau et un encas, le bouquin en cours de lecture, et le parapluie.
Entre la gare de Lyon et l'arrêt de bus empêtrée dans les poignées du sac et le parapluie je sentis comme quelque chose qui me lâchait du côté du poignet gauche…ma montre !
Plus que lâchée, carrément abandonnée, plus de montre rouge ! Tant pis…la collection c'est allégée, pas grave, juste agaçant.
En gare d'Austerlitz des annonces et des panneaux préviennent que les horaires seront "modifiés" pendant un grand mois !
Des modifications parlons en, plus un train pour être à temps pour le déjeuner, donc plus de repas avec ma mère voilà pourquoi… les gâteaux…
Le café soluble, la bouilloire, les tasses, une cuillère plastique, une serviette papier, nous sommes prêtes.
Et j'observe ma mère, la regarde se lever péniblement cherchant…quoi donc ?
Se rasseyant, émiettant un biscuit, tripotant la tasse trop chaude, deux minutes plus tard trop froide…
La photo des jumeaux n'est plus visibles, je m'informe, "ben si là.." là c'est le grand frère (3 ans).
Bilan de cette inspection, un grand chambardement dans les "choses et bidules" de ma mère.
Une assistante de vie vient pour le goûter et me glisse à l'oreille que depuis quelque temps elle devient "difficile" ma mère.
La première "doléance" de ses femmes attentives et dévouées.
Ce que j'ai vu de l'état mental maternel nous renvoi neuf ans en arrière, lors de son installation dans la résidence.
Cet état fluctue d'une heure à l'autre, nous échangeons mon frère et moi les infos à chacun de nos appels vers maman…
Qui s'y colle toutes les deux semaines, ma pomme, qui revient dévastée, ma pomme, qui pestait cet été en écoutant une "enquête marronnier" toujours ma pomme.
Cette enquête disait que les suicides chez les personnes âgées …et ci et ça…
Oui nos anciens peuvent "préférer" partir quand il le décide, quand il leur reste assez de lucidité, quand les couches culottes, les douleurs en tous genres et de toutes origines les transforment en végétaux intellectuels et qu'ils ont atteint l'au-delà des quatre vingt dix ans.
La fenêtre de la chambre maternelle est verrouillée.
Les médicaments inaccessibles.
Alors elle subit en tournant, touillant ses affaires, vêtements, journaux vieux de deux ans, factures caduque tout autant.
Pour lui faire plaisir, je me suis installée pour une sieste, tournant le dos à la fenêtre, dans son fauteuil maman veillait sur mon pseudo sommeil, pour une illusion plus grande le téléphone en mode "alerte".
Nous recommencerons dans deux semaines…

Commentaires

1. Le jeudi, janvier 31 2013, 19:08 par samantdi

Il faut du courage et de l'endurance pour supporter cette situation. Je pense souvent à vous, mes copines dont les mamans vieillissent douloureusement... La mienne est partie si vite que je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait, mais je crois qu'à notre façon, elle et moi, nous avons eu une certaine chance.
De grosses bises

2. Le vendredi, février 1 2013, 17:51 par Égoïste

Bon courage a vous. Les " progrès " médicaux ont ajouté des années a la vie mais pas de vie aux annees

3. Le vendredi, février 1 2013, 17:51 par Égoïste

Bon courage a vous. Les " progrès " médicaux ont ajouté des années a la vie mais pas de vie aux annees