LES JURES…
Par la mume le lundi, juillet 30 2012, 19:56 - Ici - Lien permanent
Avaient rendez-vous au Centre Technique Municipal.
La mission qu'ils avaient acceptée, apprécié ou pas le fleurissement des balcons et jardins plantés par nos concitoyens.
La météo, la crise, le manque d'enthousiasme général ont fait que notre tâche fut tristounette.
Nous étions douze vaillants à monter et descendre du véhicule qui nous transporta piloté par un charmant monsieur fraichement devenu papa.
Sa présence releva fort à propos la moyenne d'âge du groupe !
Il y eut un accident de trottoir, une des gazelles en déambulation le nez en l'air chût.
Les messieurs lui portèrent secours, elle ne renonça pas à sa mission pour autant.
Une très belle entorse qu'elle fit traiter en fin de session.
À cloche pied elle nous suivit ou nous la trainâmes je ne sais !
La ville nous nourrissait…seulement la communication…étant déjà en vacances il y eut un bug, nous étions attendus… vendredi !
Les femmes à l'œuvre firent merveille, remplissant les assiettes des affamés diligemment !
Je trimballai le parapluie toute la journée pour conjurer le sort (il ne plut pas !)
Bilan du jour, une entorse, un lumbago, des pieds douloureux, des fous rires.
Assez d'énergie accumulée pour entreprendre de poncer les six portes de mon entrée et lessiver le plafond, but du jeu, repeindre le tout en arc en ciel !
Histoire d'écluser les fonds de pots de peintures stagnants sur l'étagère des wawas !
Je pratique l'affaire "à la fainéante" peinturlurage sur papier peint…
Déjà le mini couloir allant à la chambre est devenu "jaune mimosa" et les chaises dégotées aux encombrants sont d'un joli noir mat, leur assise recouverte d'un tissu pioché au marché St Pierre en septembre dernier.
Pendant les pauses, je tricote.
Le blouson destiné à Fripouille est bien avancé, je m'arrêterai faute de munition, la commande complémentaire est partie !
La veste pour mon plombier préféré prendra la relève sur mes aiguilles.
Remplir les heures avec de menus travaux ordinaires, neutraliser un peu les pensées qui volent vers Toulouse…qui me ramènent vingt ans en arrière…
Je t'embrasse Samantdi.
Commentaires
Moi aussi je t'embrasse ma belle... Du coup, le couloir et les portes innombrables resteront ici en attente de leur deuxième couche de blanc... Mets des photos de toutes tes couleurs que je me distraie ;-)
Ce soir j'ai cousu un ourlet à la main, je ne sais plus comment marche la machine.
Un jour après l'autre, c'est comme ça, ma vie, cet été (et moi, qui, comme vous, déteste le mois de septembre, ce mois qui m'a déjà pris trois des miens, je n'ose même pas penser au moment où il va s'inscrire au calendrier)