La Mume (le blog)

À 2h 45 par une obligation physiologique que j'allai satisfaire à tâtons…
Me recouchai allégée, puis une séance d'éternuements me secoua me réveillant tout à fait.
La féline effarouchée par le vacarme déserta ma chambre et se réfugia dans "notre" fauteuil !
Me revint alors les souvenirs de la journée d'hier.
Tout commença de très bon matin, 6h.
A l'arrêt du bus nous vîmes passer mes compagnons d'attente et moi trois véhicules de police menant une ronde rapide.
Levant les yeux de ma lecture, je vis le décor nocturne de la ville, magnifié des lumières, même que je crus un instant en sentir les parfums.
Me faisant la réflexion que j'avais toujours aimé cette heure avant l'aube quelque soit la saison certes, bien plus encore en période de nuit longue.
Les nuits hivernales pour tout dire, quand je cheminai vers l'école, bref trajet, 6 minutes maximum !
D'un isolement parfait, plus de parents, pas encore d'institutrices ou un quelconque adulte !
En gare d'Austerlitz, je comptai ma monnaie souhaitant un café, court mais intense, l'automate ne voulut point des pièces de 5 centimes !
J'interpelai un quidam qui lui n'avait c'était pas de chance que des pièces de 2 euros…
Une passante, très méfiante, enfin accepta l'échange de ma mitraille contre UNE pièce de 50 centimes, à moi le kawa !
Vierzon à 9h 30, du temps a usé dans le jardin public, au bruit agaçant des jets d'eau.
Nous déjeunions frangin et moi avec notre mère.
Elle va bien, même que les neurones mieux oxygénés, travaillent presque bien.
Le traitement semble enfin équilibré, j'appréciai le changement opéré en une semaine.
Nous fîmes la sieste et ce fût méritoire !
L'aspirateur hurlant dans le couloir, les visites régulières pour de l'eau, le linge.
Une virée à la banque et le retour à la gare.
Bien calée contre la fenêtre avec un bouquin "parfait" je ne dormis point c'est dire…
Contrôle des billets.
Un blanc bec à la manœuvre déclara que ma carte sénior était périmée !
Qu'il devait me facturer le plein tarif "enrichi" d'une amande…
Et que je sors ma carte bancaire, pas contente, et que le zig crayonne à grand coup de stylo bille ma carte ET la photo où je suis si belle !
Reprenant mon bien je lis la date d'expiration figurant sur l'objet ayant un grand doute sur la réalité du vieillissement de mon abonnement, parce qu'enfin mon anniversaire est à la fin décembre.
Avec ma mine la plus "sèche" je fis remarquer à l'impudent que nous étions le 28 de septembre, que ma carte était des plus valables.
S'en suivit une séance de remboursement télé bancaire, ma binette gâchée jusqu'à la fin de l'année, pas l'ombre d'une excuse de l'agent ni de sa collègue, là, en renfort.
Aussi ce matin.
Dès qu'il fera jour.
Qui c'est qui ira rédiger une plainte au bureau local de l'entreprise ferroviaire.
Hein, qui c'est !