La Mume (le blog)

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DINER CHEZ EUX…

Ambiance féminine, le maitre de maison partait chez ses parents où une de ses sœurs venait d'arriver, les parents étant TRES fatigués, ensemble ils les assistaient.
Restait au logis mon amie ses trois filles et deux garçons.
La plus jeune des filles jouant avec une de ses dents de lait prête à tomber, le plus jeune des garçons lui, souffrait beaucoup de quatre molaires prêtent elles à "sortir" !
Nous dégustâmes un repas de ramadan.
Mon amie m'expliqua que pendant cette période de partage avec "l'autre" dont j'étais, les envies de nourriture festives étaient vives, que l'on fabriquait divers plats salés et sucrés que l'on distribuait alentour de préférence chez ceux qui n'ont pas, pour moult raisons la même chance.
Dans mon sac j'avais transporté une mousse au chocolat, nous promîmes d'en sauver de la gourmandise générale pour le papa !
Sur la table était posés, des bricks à la viande et persil, des légumes du soleil coupés menus, des betteraves et concombres, la soupe traditionnelle, une pure merveille.
Le lait fermenté nous donna matière à comparaison des habitudes familiales.
Chez eux il se consomme en mangeant les dattes, (symbole de frugalité).
Dans ma famille de racine berrichonne il était le "caillé" chez les plus modestes, maintenant il a prit du galon et est devenu la "fromagée" un dessert copieux.
Un vrai cordon ombilical entre tout les membres de notre famille cette douceur !
Oui mais, après un mois d'agapes, le pèse "cochon" m'accuse ! 4 kg de plus…
Et il y eut La Fontaine, oui, l'auteur des fables était de la soirée ; l'autre fils devait apprendre "Le renard et la cigogne".
Moi qui truffe ma prose de fautes, je fus priée de faire une explication de ce texte de français du XVIII siècle au gamin, décortiquant les mots, cherchant leur équivalent en français d'aujourd'hui.
La parabole de la fable fut illustrée par le repas que nous partagions.
Il n'y eut pas d'assiette pour la cigogne, ni de vase pour le renard, chacun goûta chez l'autre la richesse de la DIFFERENCE.
Si le destin est d'accord, l'an prochain je ferai le tour des familles, et un mois ne sera pas de trop !

Commentaires

1. Le mardi, septembre 7 2010, 20:35 par samantdi

On sera bien assez maigre quand on sera mort ! Aux orties le père-cochon, profite ma belle !

2. Le mardi, septembre 7 2010, 21:51 par Olivier Autissier

J'aime beaucoup le commentaire de Samantdi, il est tellement vrai.

3. Le mercredi, septembre 8 2010, 12:37 par mume

- Samantdi,Je sais bien...Mais les vêtements m'étouffent, mon corps proteste quand je me déplace (une larve !)
- Olivier , même réponse...malgré tout je trouve la vie plaisante, faut bien que je modère mon ampleur sinon...
Les asticots attendront, je le souhaite en tout cas encore un peu pour faire un grand festin !