La Mume (le blog)

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MONDE INCERTAIN (2)

A 8h30 j'attendais le bus, équipée d'un polar chilien je me hissais dans le train jusqu'à la gare de Lyon, correspondance pour St Lazare, une autre vers Levallois et à Wagram je touchais presque au but, une visite au distributeur de billet un peu de tabac et enfin dans les bras (le fauteuil) d'Elisabeth.
Vivement elle examine ma dent, injecte l'anesthésique, le temps de le dire et j'étais soulagée!
Je marchais jusqu'au bus qui chemine par la place de l'Alma, entrais, sonnais, Mme Machin était occupée avec sa secrétaire, qu'à cela ne tienne je reviendrais pour le café d'après déjeuner!
La gardienne et moi papotions sous la voûte du hall quand le téléphone (le mien) nous secoua de sa stridence, la Mme s'inquiétait, étais-je loin? Nous pouvions prendre le repas ensemble?
Juste le temps de faire des emplettes et de trouver des anémones pour remercier de cette invitation impromptue.
Je croisais à la cuisine la nouvelle femme de chambre-cuisinière débutante à ce niveau de la bourgeoisie! Désemparée devant les "falbalas" nécessaire au "couvert" pour 1 personne!
C'est tout une dînette déclare-t-elle.
Pendant cette pause j'entendais les plaintes d'une dame très vieillissante, perdant un peu la mémoire, confondant les actions des uns et des autres, râlant à propos d'un mariage en tralala programmé à St Moritz, c'est vrai que les époux à l'état civil déjà, ne tiennent pas compte de la fragilité de l'aïeule, ne prévoyant guère son confort, transport, séjour!
La vie secoue tout le monde, rudement pour la France qui se lève tôt, l'égalité ne vient que bien tard et encore, la monnaie aide quand même la fin du parcours.
Malgré ou à cause de cette monnaie je la sens bien plus solitaire que ma môman. Ses amis sont très clairsemés, la faucheuse oeuvrant sans relâche.
Bref je l'ai quittée, embarqué dans un bus qui allait à l'Hôtel de Ville où la patinoire est en cours d'assemblage.
Je trottais jusqu'à la rue de Sévigné, trouvais la boutique où m'attendais mes paquets retenus sur le Web.
Profitons sans retenue du temps qu'il nous reste sans barguigner.
Je mangerai mes patates à l'eau, mais chez moi tranquille, aidant autant que possible mon cercle rapproché et les plus lointains.
Des affections non tributaires de mon minable porte feuille, juste des gens bien!

Commentaires

1. Le vendredi, novembre 28 2008, 20:10 par samantdi

Cela me fait penser à la propriétaire de notre appartement, si riche mais si isolée... Cet étrange amour de l'argent la pousse, elle, à vivre comme une miséreuse et elle n'a pas la moindre employée, alors même qu'elle aurait besoin d'aide.
Le total des loyers qu'elle perçoit, pour ce seul immeuble se monte à 3000 euros et elle en a au moins quatre autres dans le quartier. (ce ne sont pas les seuls)

Voilà un truc qui échappe totalement à mon entendement :-)

2. Le samedi, novembre 29 2008, 00:35 par mume

La "mienne" a tout ce qu'il faut, mais des enfants en politique,des petits enfants jeunes parents.
Plus aucuns intérêts communs mise à PART le fric qu'ils attendent,surtout ses enfants qui en plus "craignent" qu'elle en fasse profiter la 2me génération!!
Pour moi je suis tranquille, ils m'aiment, mes enfants pour mon sourire !!!
VRAIMENT nous n'avons pas les mêmes valeurs !!!