La Mume (le blog)

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VOLUMES ET DEPRESSION…

À l’image ce qui reste des divers emballages de pansements techniques qui me firent au fil du temps ma nouvelle apparence !

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Une de mes infirmières emporta ce matin le reliquat des pansements qui seront sans doute aucun bien utile à d’autres…
J’y ajoutai quelques bouquins, juste de quoi partager un peu de bon temps.
Depuis le mois de mai tournait dans ma tête les comment faire et le comment serai-je après cet épisode, vint le jour « J » et ses conséquences surprises.
Au bout du compte une grosse et grande peur.
Résultat de la tempête intracrânienne, un vide presque sidéral !
Jeudi dernier au restaurant avec frangin tout allait encore bien.
À la caisse du monop une heure plus tard je restai HS au moment de composer le code de la carte bancaire, le jeune de service me rappela qu’à la troisième tentative ma carte serait avalée !
Je sortie le chéquier et repartie clopinant vers la sortie. Pas moyen de retrouver ce code !
Dès le lendemain je sonnais la banque et mardi me parvint le courrier libérateur de neurones, je notai les précieux chiffres dans une formule personnelle pour une prochaine « absence » de matière grise opérationnelle !
Tant de visites à l’hôpital et de mes infirmières je chopai une crève toussante qui me procura quelques courbatures, ce matin je suis presque bien !
Quittant l’hôpital hier, le regard cherchant la trottinette de mon frère, je croisais une silhouette sans émotion particulière, frangin m’interpella « hé la dame veut te parler », une jeune femme croisée lors d’une soirée « plurielle », il faut dire qu’elle était vêtue en « civil » légèrement maquillée à peine reconnaissable, toujours charmante, elle me téléphone régulièrement, elle travaille en radiologie.
Prochain rendez-vous au CHU dans deux semaines pour la « réception des travaux », plus de soins infirmiers, moi toute seule pour les derniers pansements, il reste un « point » encore « sanglant »
Au total trois mois de chantier.
Une durée indéterminée pour la suite…
Je promenai tout à l’heure en ville ma joue sans qu’aucun regard ne s’attarde sur moi, c’est bon signe ou mes concitoyens sont bien élevés ?