La Mume (le blog)

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ELLE COUD…

Dans le fauteuil je suis en boule, dehors s’il fait doux, il pleut aussi.
Dans cette maison où elle m’a posée je ne sais pas trop ce que je peux faire.
Elle a fait une fête il y a deux semaines.
Des gens entraient, ressortaient…et j’en ai profité…j’ai filé en douce sur le palier et puis par l’escalier.
Cela n’a pas duré longtemps, très vite elle s’est rendue compte de mon escapade…
Voisineauxquatrechats m’a débusquée sous l’escalier, blottie sous la dernière volée de marches.
Je n’en menais pas large, la Mume m’a appelée, je n’ai pas bougée…alors elle s’est fâchée.
À plat ventre elle est venue, rampant jusqu’à moi, me tirant par le baudrier…et puis une claque sur l’arrière train !
Ouf ce n’était pas cher payé ma curiosité.
C’est que sur le palier du second étage il y a des parfums qui m’attirent très fort, je voudrais savoir ce qu’il y a derrière la porte.
Chaque jour je fais la pantomime pour y aller, rien à faire, elle ne veut pas.
Depuis quelques jours les aiguilles à tricoter sont en service, ça c’est quelque chose que je connais.
Aujourd’hui c’est la machine à coudre qui est installée, il y a un grand sac rempli de chose, cela ressemble aux vêtements mais pour des petits formats, pour les jumeaux et leur grand frère de quatre ans qui usent ses pantalons à la maternelle.
Hier soir un pot de plante a basculé de son support, une aubaine, je me suis occupée à dévorer les tiges !
Je ne touche pas à l’orchidée ni au cyclamen…
Sur le balcon d’autres végétaux mais guère savoureux.
Il y avait dans la cuisine un sac de nourriture pour moi qu’elle ne se décidait pas à ouvrir…
Pendant qu’elle bavardait avec le grand sud ouest je me suis glisser sur l’étagère et puis…tranquillement déchiré le paquet, c’était difficile, le plastique coriace, à force d’efforts je l’éventrai, ben là aussi je reçus une claque sur l’arrière train.
Elle dit que changer de maison ce n’est pas perdre ses bonnes manières.
Je retourne au fauteuil, encore un peu de somnolence aidée par la TV au spectacle…navrant !

Commentaires

1. Le mardi, janvier 7 2014, 18:27 par samantdi

Yoni se dévergonde, et ton billet m'a bien fait rire ! Je t'écris depuis mon canapé flanquée de mes deux bouillotes poilues, endormies l'une à ma droite et 'autre à ma gauche... Elles me donnent la flemme, je sens que la soirée ne va pas être très productive...