La Mume (le blog)

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24 , 25 DECEMBRE…

Une excursion annuelle grâce aux bons soins des transports ferroviaires.
Je partis de mon logis vers 15h30 laissant à la féline un large choix de lieu où vautrer sa langueur.
Un je ne sais quoi dans l’air (la tempête) faisait qu’à la gare le hall était bondé.
Nombre de trains retardés, surveillant le tableau d’affichage j’arpentai la cour en grillant une ou deux cigarettes, fis une visite à la pharmacie locale qui me fournit de quoi maitriser le rhume qui me faisait le regard langoureux d’un lapin myxomatosé.
Dans le train je feuilletai mes magasines gardant pour plus tard le bouquin du dernier prix Nobel.
Correspondance à St Pierre des Corps, pas de soucis.
Vierzon, ascension de la passerelle menant presque à l’hôtel où une chambre devait m’attendre.
Pas de train juste bien pour déjeuner avec ma mère le jour de la fête il faut « anticiper », trouver une nuitée qui ne soit pas à l’autre bout de la ville vers les sorties d’autoroutes, les praticables par une piétonnes étaient fermés !
Très vite l’alarme sonna dans ma tête, pas de lumière sur le site…
Je sonnai le numéro affiché sur le panneau publicitaire, enfin une réponse quelques minutes plus tard.
Le gérant du lieu avait parait-il tenté de me joindre sans succès afin de me donner horaires et mode d’emploi de son entreprise.
Il me donna la clé, le code et horaire du petit déjeuner du lendemain.
Je partis en quête d’un lieu servant un dîner aux esseulés d’un 24 décembre…je dinai « asiatique » version japon, accueil parfait nourriture idem.
De retour à l’hôtel restait à grimper les deux étages…de nombreuses marches et pas de rampe pour soutenir mes efforts…y’a pas je suis trop grasse !
Enfin au lit, je sombrai doucement quand un bruit de…effondrement…d’explosion …me fit sortir du lit vivement, rien ne se passait à la gare bien visible depuis la fenêtre.
Recouchée j’attendis la suite…qui ne manqua pas de se produire, rien, ce n’était rien que la tuyauterie du chauffage !
À dix heures lendemain matin je fus prête pour le petit-dej, que nenni, personne !
Alors je partis laissant la clé sur le comptoir à la recherche d’un café, je trouvai une échoppe spécialisée dans le couscous, nous étions deux à souhaiter un petit quelque chose de chaud et stimulant, donc ce fut un café ET croissant plus mes médocs.
Un tour chez la fleuriste, et la chambre maternelle.
Je trouvai maman habillée, coiffée de frais, presque bien.
Déjeuner festif, sieste, et retour vers la case départ.
En gare je lus que MON train avait vingt cinq minutes de retard, je fonçais à l’accueil pour des explications, sachant qu’un tel retard me laissera sur le quai à la correspondance…
Trois messieurs se penchèrent sur mon cas, pas de soucis qu’ils dirent, nous n’avons pas de soucis sur la ligne, ha bon, fis-je alors c’est quoi cet affichage un excès de bulles dans les ordinateurs… !
Dans le train (à l’heure) j’entrepris ma lecture d’une œuvre du dernier Nobel, les oreilles aux aguets quand nous approchâmes de la correspondance.
Ben je n’entendis pas citer Angers, filant vers le chef de train, disant mon souci il me pria de remonter et de débarquer à Tours.
Une fois de plus la SNCF m’a vendu un billet pour un train qui ne roulait pas !
Nous étions six nanas dans cette galère comme je le fis remarquer à mes compagnes l’une d’elle rétorqua que les mecs à cette heures « cuvaient » Noël !
Angers, direction le tram, ben ce ne fut pas possible.
Dans ma candeur d’ex francilienne je croyais qu’un « service » jour de fête s’appliquait, certes bonnes gens, dès 18h30 plus de tram et pas davantage de bus !
Pourquoi me plaindrais-je puisque quand même deux taxis étaient en station.
Je demandai l’évaluation de la course, pas de chance manquait quelques euros que le chauffeur me proposa de quérir au distributeur le plus proche sur notre route !
Mon frère me sonna durant le trajet, Internet était « absent » donc « tu veux bien me dire ce qu’il en est chez toi ? »
Chez moi, RIEN !
Je me mis au lit tôt, à la satisfaction de la féline qui mena la ronde des câlins et feulements de représailles d’une journée dite de « fête ».