La Mume (le blog)

Qu'ils disent.
D'abord enfiler une petite laine et puis un manteau léger certes mais tout de même un manteau, ne pas oublier le parapluie.
Ainsi équipé l'objectif était le marché dans la ville voisine, en cours de route, heureusement encore dans le bus, la pluie redoubla d'ardeur, enfin écœurée, je me contentai du grand machin local.
Tout au fond de la grande surface on trouve de bacs réfrigérants contenant des produits en dates "limites" et à cette heure matinale le choix fut intéressant.
Je dédaignai la choucroute, quoique en ce mois de juillet "caliente" ce fut peut-être une erreur !
Sauf que, les prix pour les connaitre il faut trottiner jusqu'à une borne liseuse de code barre…
Multiplier l'opération par quatre cela fait déjà une bonne longueur parcourue.
Même chose avec le poison anti-moustique, il y avait une telle pagaille dans le rayon que je fis la noria pendant cinq minutes, enfin je l'eus LE spécial pour chez moi !
Et les spéculos dites, vous les avez vus ?
C'est ainsi que j'abordai une comme moi en détresse dans ce rayon entièrement "remué" des fois que nous nous laissions séduire par toutes ces tentations sucrées ET caloriques.
C'est elle qui me dit "nous bougeons" !
Pour raffermir les épaules, les cabas remplis jusqu'aux poignées ça "le fait bien" !
Un quart d'heure d'attente pour le bus, arrivée devant l'immeuble, déposer mon barda le temps de déloger mes clés du fond du sac.
Deux jeunes filles attendaient que j'ouvre l'huis, gentiment elle tinrent la porte, je passai et là comble de courtoisie…
Elles se coltinèrent les deux sacs jusqu'au troisième !
Je les remerciai grandement, requinquée que je fus par cette attention, ce ne peut dû entièrement à mon air avachi voir pantelant !!!