La Mume (le blog)

Depuis quelque temps, dans la cage de l'escalier sonnent des cris.
La première fois tirant du cou, ouvrant autant que possible mes oreilles paresseuses pour situer l'origine de ce tintamarre je restais perplexe.
En deux semaines cela devint presque "régulier" ces hurlements, tant que jeudi j'appelais la police (que nous ne vîmes point.)
Si vous suivez un tout petit peu mes pauvres phrases vous savez qu'au deuxième étage de notre immeuble vit un couple disons "enflammé !"
Un moment je crus que c'était eux qui dynamisaient leur vie conjugale.
Hier samedi, c'était reparti pour une "fiesta", dont une prestation à l'heure du dîner (car chanceux que nous sommes il y en eut deux).
J'ouvris ostensiblement mon huis descendis d'un étage et découvris la source de la chose.
Tout cela vient de chez mes voisins de palier parents de quatre filles, les deux aînées sont collégiennes, la troisième en primaire, la quatrième encore en maternelle.
L'ainée veut "sortir" avec ses copines, évidemment les bêtises ne sont pas loin, le père en a ras les moustaches de courir après elles.
La seconde ne quitte pas l'ordinateur ce qui fait que le lendemain le levé est pénible et sportif.
La troisième refuse depuis deux semaines d'aller à l'école.
La quatrième…braille ! Pour tout et pour rien où qu'elle soit, j'eus une démonstration dans un bus, la pauvre mère ne savait plus quoi faire.
Donc, avec l'aînée un mot en entrainant un autre cela énerve rapidement le père (mon âge), la castagne verbale démarre, la gamine hurle à l'envie dans l'escalier faisant croire à un homicide imminent.
La môme sonne chez le couple précédemment cité, (curieusement pas chez moi !)
Il faut dire que deux ou trois fois je remis la joyeuse bande au carré pour cause de pollutions dans les parties communes, emballages de gâteaux, chewing gum écrasé sur le tapis d'escalier d'un étage à l'autre.
Rollers entravant le passage (étroit) du rez de chaussée.
La mère (l'âge de mes fils) de la gamine me prit à témoin de ses misères, demandant comment j'avais géré mes ados…
Littéralement c'était un autre monde, mais quand même nous les tenions assez serrés nos fils.
Le désarroi est grand dans cette famille je ne sais comment les aider ne connaissant pas du tout le monde "ado" des filles.
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