La Mume (le blog)

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FRAICHE…

La météo.
Le parapluie dans le sac côtoyait l'encas.
Peut nombreuse, nous étions 4.
Chiffre décevant pour notre accompagnatrice-animatrice lorsque nous embarquâmes dans le bus en direction de la gare.
Nous partions en expédition au marché St Pierre, mais pas que.
Ce vendredi jour de prière pour mes deux amies, je leur proposais deux adresses où faire leurs dévotions.
A la première le site était fermé, il semble en travaux, un peu plus loin déconfiture encore pour cause d'horaire absolument incompatible avec le notre.
Mes amies sachant que là Haut on avait vu nos efforts vécurent une belle journée avec les deux mécréantes que nous sommes I. et moi.
Chemin faisant nous avons VU un secteur que les médias et autres faiseurs de cancans nous décrivent comme "pas de chez nous"…
Rues tranquilles, boutiques à l’ancienne où nous entrions sans effroi, accueillies avec des sourires grands comme cela.
Épicerie, mercerie, atelier d'arts de récupération de la rue (des détournements, de l'ingéniosité, de l'humour).
Mes pas ne m'avaient pas portée par ici depuis très, très longtemps, réhabilitation des immeubles importante, bientôt tout cela sera devenu "bobo" y perdant ce je ne sais quoi d'âme.
Enfin au pied de la basilique vers midi, sans affluence.
Nous cherchâmes les tissus, pas chers, faciles à travailler, de coloris pimpants, le tout devant évoquer le Japon (pour cause de Carnaval).
Nous étions avec une femme charmante, une vraie japonaise, venue en France il y a vingt ans (l'amour !), guidant nos achats.
Nous connaissons peu (le monde) mais (du monde) BEAUCOUP !
Depuis le 5me étage nous descendîmes palier par palier, l'une ou l'autre s'arrêtant devant un motif éclatant, lisant l'étiquette, repartant dépitée devant les chiffres !
Enfin, répartis sur deux niveaux nous découvrîmes en rouge, noir, jaune, rose brodé ou imprimé des trésors !
Restait à payer nos trouvailles, partout où je traine mes os c'est une manœuvre "simple" même avec un bon d'achat délivré par la trésorerie de la mairie.
Dans ce magasin il faut, prendre rendez-vous (jamais le matin) ensuite seulement s'ébattre entre les rayons !
Factures manuelles…plus archaïque je ne connais plus !
Pas question pour nous, pas le temps, trop loin, infaisable !
Téléphone ici, confirmation par là, nous raclâmes nos fonds de porte feuilles, réunissant assez d'euros pour nos achats en "numéraire", en sauvegardant quelques uns pour un casse-croute réparateur !
Vendredi fin d'après midi, de semaine et début de vacances de Printemps égal trains bondés, chasse aux places assises, pieds prenant un volume considérable dans les chaussures, bras s'allongeant sous les charges en textiles.
4 femmes revenant dans leur ville, enchantées d'elles même !
Du vrai printemps dans nos vies …

Commentaires

1. Le lundi, avril 16 2012, 10:28 par Madleine

Pour cause de fille habitant maintenant dans le 19ème (métro Belleville ou Pyrénées pour situer), me voilà rendue à Paris assez souvent. Et je m'y sens bien (même si j'aime retrouver le calme de ma campagne ensuite).
Même pas peur !