La Mume (le blog)

Jours, des matins, qui me voient mollement émergée à la lucidité !
Ainsi dimanche dernier, après les médocs et le café je tâtai du doigt l'humidité restante dans mes divers pots à plantes.
Secs ils étaient, aussi j'arrosai les uns et les autres, même celui là-haut sur l'étagère du meuble dit "bureau" parce qu'à l'étage du dessous on trouve l'imprimante sur laquelle je pose le téléphone portable.
Pourquoi là ?c'est que quand il sonne la résonance est bien meilleure et que mes oreilles fainéantes entendent mieux.
Donc, après l'abreuvage des végétaux, ce fut la couleur de ma chevelure, un autre petit café que j'allai déguster devant la télé.
Du moins cela était mon projet.
Sauf qu'en passant devant l'imprimante je remarquai de l'eau qui gouttait jusqu'au sol après avoir généreusement "noyée" au passage le portable…
Essuyage, séchage, démontage, attente de 4 heures, remontage du bidule, constat, nada !
Dimanche au grand machin de la ville, une semaine avant Noël j'allai l'âme en peine, prête à perdre trop d'euros dans l'achat d'un "successeur" phonique à trimbaler partout.
Étonnement, je n'attendis pas une seconde, un gentil vendeur prit ma misère en considération.
Après que je lui eus expliqué "que le même modèle, au même prix sans en aucun cas modifier mon abonnement se serait parfait !"
Il trouva tout au fond derrière son "presque frère" moyennement 9,90 euros et un engagement de 24 mois certes, mais cet abonnement vieux de douze ans n'existe plus aujourd'hui, aussi je le défends vivement !même que (ès sé faire) ne me tanne plus pour me fourguer les trucs et les machins comme ci et comme ça.
Il est beau le phone, dès lundi j'y retournai au grand machin pour que le gentil vendeur règle le son en "plus haut s'il vous plait", toujours à cause de mes délicates oreilles !
Maintenant…c'est tout bon !
Jeudi soir je reçus les deux membres qui avec moi forment le trio de "mousquetaires" du quartier.
Joli couvert, échanges de cadeaux parce que bientôt le "solstice d'hiver"…breuvages blanc et rouge, le lapin chasseur suivait la mousse de foie de volaille au porto, lui même précédent un camembert chouchouté par moi toute une semaine, il n'en reste rien !
Un gâteau fourré d'une crème pralinée (toujours de mes mains !)
Je proposai du café, mais non pas pour elles, et un pour moi, na !
Nous étions gentiment béates, ce fut me dirent elles un délicieux prologue à la fête de dimanche prochain avec le sapin.
Pour moi, l'entrée dans ma soixante-neuvième année le matin même vers 4h 30 !