La Mume (le blog)

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UN COUSCOUS… D'AMOUR !

Dans cette famille où je tire l'aiguille, la maitresse de maison avait programmé LE couscous, samedi ou dimanche, ce fut samedi.
Quittant l'étage je la rejoignis dans le séjour, parce que dehors, samedi vraiment ce n'était pas possible, trop de vent.
Elle en était à la première manipulation de la semoule, dedans il y avait quelques clous de girofle.
Je l'ai suivie dans la cuisine pour un premier passage à la vapeur des jolis grains.
Pendant ce temps nous allâmes quérir les pois chiche faisant trempette depuis la veille, ils étaient à point pour le grand plongeon dans la marmite où légumes et volailles mitonnaient.
Deuxième égrenage de la semoule.
Mes yeux n'étaient pas assez grands pour suivre le spectacle.
J'avais dix ans, comme quand je suivais émerveillée la confection des pommes duchesses par la mère de ma Tatie !
Enfin les grains furent prêts pour recevoir, une par une les louches de bouillon.
Il était l'heure de dresser les assiettes.
Le moment où ce couscous devint "particulier".
Les "assiettes" furent alignées sur la table de la cuisine.
Chacun la sienne bien sûr mais pas que.
L'assiette du père bien profonde munie d'un couvercle.
Celle de leur fille couturière, celle de l'amateur de rugby, celle du grand déjà marié donc bien vaste pour ce jeune couple.
Celle de la maitresse des lieux et la mienne aux même motifs.
Et elles furent remplies !
Selon les goûts des personnages ci-dessus énumérés.
Pas de carotte pour l'une, beaucoup de pois chiche pour le père, la carcasse des volailles pour la mère, du rabe de courgette pour les tourtereaux, et moi ? De tout à profusion…
La maman m'expliqua que sa mère lui avait transmis cette façon de répartir avec "tendresse" la nourriture, de façon qu'il ne reste rien dans la grande gamelle de cuisson.
Vous dire la saveur de ce met évidemment à "tomber" je peux.
Mais je ne puis vous dire ce que la "tendresse" ajoutée à tous les ingrédients donne de volupté au consommateur.
Ce couscous qui n'était pas mon premier, restera inoubliable, tant pour ses couleurs, ses saveurs, que par la délectation évidente de la fabricante à l'ouvrage.
Si je couds bien, demain je dinerai chez eux, j'en ai de la chance !

Commentaires

1. Le mardi, mai 31 2011, 11:17 par samantdi

C'est chouette, ça donne une furieuse envie de manger du couscous (surtout que moi aujourd'hui je ne peux quasiment rien manger sauf du riz car demain, je passe un examen... vivement demain soir, je sens que je vais me rattraper !)