La Mume (le blog)

C'était l'impression qui flottait dans ma tête hier soir de retour chez moi après avoir vu mardi ma Môman et mercredi mes amies des maisons de quartier !
Vierzon ville morte où le chemin de fer ne fait plus d'arrêt dans la matinée ; j'arrivai donc auprès de maman à 14 heures pour la quitter à 16…
Deux heures pendant lesquelles elle évoqua ses parents, oncles et tantes, lointains ancêtres que je ne connus point.
La misère de l'époque plus psychologique que financière pour mes grands parents vivants dans une pauvreté "honnête".
La mémoire maternelle gommant, enjolivant, volontairement ou par sénilité.
Parce que quand même j'enquêtai autrefois auprès du seul oncle me restant de ce côté-là et l'histoire contée fut assez différente.
Cette journée se termina chez une amie où avec notre comparse Auxquatrechats nous dînâmes gaiement.
Et le mercredi, je m'en fus au quartier voisin, là une chargée de mission nous parla de l'Alimentation, nourricière, culturelle, ancienne et contemporaine, un bon moment convivial qui nous vit faire des travaux pratiques à grands coups de fourchettes.
L'après midi "mon" quartier pour un goûter musical, une bonne occasion de parler de tout et de rien, insensiblement les propos devenant "sérieux" ; genre "si tu retournais à la fac, ce serait pour quel genre d'étude ?" des MATHS me dit la questionnée. Plus tard, tu te feras ce plaisir si cela te tiens toujours lui assurais-je, c'est qu'elle a un dynamisme à faire tomber toutes les murailles.
Évidemment après la fin de semaine parisienne le changement d'ambiance était…violent !
Et si je peux dans "mes" quartiers évoquer Paris, l'inverse est impossible tant ces mondes sont proches l'un de l'autre comme la Lune pourtant si visible de notre Terre.
Ce jeudi je flâne au nid, contrainte à l'économie.
La carte azule m'a fait un caprice vendredi dernier, voulant bien payer mon tabac mais pas le pharmacien !

Bloquée disait la machine, pourtant aucune erreur de code, pas davantage de carence sur mon compte pas plus que d'échéance de l'objet.
Je recevrai ce soir les amies du diner du mardi, nous "fêterons" la fin de la radiothérapie d'Y.
N'ayant pas un fifrelin dans le porte monnaie, le repas sera entièrement réalisé avec les provisions du congélateur et du placard à épicerie…
Nous n'aurons pas faim c'est sûr !