La Mume (le blog)

Et autres mots.
Comment décrire ma fin de semaine parisienne ?
A 18 h30 j'étais auprès de Mme Machin.
Un quart d'heure plus tard dans la cuisine afin que le "collègue" me transmette les consignes pour les repas.
Quatre ans que je n'avais mis les pieds dans ce local.
Prêt à intégrer dans mes deux neurones les changements inévitables.
RIEN, si ce n'est la disparition par fracas des verres et des assiettes.
Les provisions réduites au plus strict dans les placards, par contre le congélateur amplement rempli peut stimuler l'imagination de la cuisinière.
Sachant que la Madame consomme toutes les viandes passées à la moulinette, les légumes en purée, il en faut beaucoup de l'imagination !
Dans la chambre à moi attribuée même stabilité.
Dans la salle de bain-laverie pas l'once d'une surprise.
La lingerie ne laisse d'espace qu'autour de la table à repasser, encombrée qu'elle est par le lit grand format entièrement démonté pour laisser place dans la chambre au lit médicalisé et aux accessoires (chaise percée, déambulateur, fauteuil roulant version "berline")
La famille présente semble bien contente de l'organisation réalisée.
Une personne le matin pour la toilette.
Une personne le soir pour veiller la nuit.
Ma pomme pour le samedi et dimanche.
L'infirmière, le kiné, M.H, pour porter le journal, non, je n'oublie personne.
Des moments étonnants, lorsqu'une des amies vint à la cuisine afin que je nettoie son aide auditive et tant que j'y étais aussi son oreille !
Toute sentimentale elle s'enquière
"Depuis combien de temps nous connaissons-nous ?"
"1974", répondis-je, forcément cela crée des liens…
Ainsi elle resta de l'heure du thé au dîner, que je pris moi dans la cuisine.
Parce que quand même quelque chose à changer et pas la moindre, je prends mes repas à la salle à manger avec la Madame.
La soupe n'est pas meilleure sous le grand lustre, la vue par contre est toute autre.



De retour chez moi après une escapade médicale et une traque aux chaussures, je me sens, je ne sais comment le dire.
Peut-être, comme la fille au bois dormant, un prince pour me réveiller, VITE !