La Mume (le blog)

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A L'HOTEL…

Nous avons traversé…
J'ai traversé (car môman était dans son imaginaire) le Gâtinais et la Sologne.
Un flot de souvenirs, de ceux que je croyais un peu, un tout petit peu enfouis, mais non.
Après avoir installé maman dans sa chambre je la laissai un moment le temps de "visiter" mon père au jardin du grand repos.
Sollicitée ma mère avait décliné l'offre faite de m'y accompagner (ce que je comprends !).
Si la mémoire de l'instant est morte pour maman voilà maintenant que celle d'autrefois est copieusement "modifiée" les endroits où je travaillais, avec qui, ce qu'elle faisait, tout cela fait une purée fort déprimante.
Je signalai le malaise de mercredi matin, ajoutant que peut-être elle serait en berne après ces vacances voyageuses.
Après deux tours dans le secteur de la gare je stockai ma trottinette de louage sur le parking adéquate, enfin j'entrai à l'hôtel.
Accueil charmant par le maitre des lieux à coup sur peu friand de donzelles !
Et ça papote les "filles" entre elles, un transfuge picard, réfugié dans le Berry, le pauvre !
Et nous voilà à causer Brel et Azzola, il comprit enfin l'exclamation "chauffes Marcel !" de Vesoul, la chanson de 1968 environ Fumeur impénitent il me donna le mode d'emploi de la fenêtre pour fumeur !
Enfin seule, et un cafard gigantesque qui me tint éveillée jusqu'à… plus que cela.
Ce matin dans la salle du petit déjeuner ma tête disait clairement l'insomnie, gentiment il me réconforta, "il", je ne connais ni son nom ni son prénom, exemple parfait de rencontre fugitive, tellement importante dans les traversées du grand gris.
De ce mini tour de France je retiens le sourire affiché de toutes les personnes que je sollicitais pour ci ou pour ça.
Même l'agent de la location de véhicule à qui je narrai mon "contact" avec le poteau d'éclairage public, disant qu'il était intact lui ! elle me donna son adresse mail à des fins de constats, ben oui ma lettre jointe au dossier ne suffisait pas pour le fermer ce dossier !
Tout ce remplissage de mots et d'idées… pour éviter
Ha ! Éviter de voir comme mes quatre enfants sont loin sur la route devant moi.
Yoni m'y tient compagnie, encore du terrassement dans le pot de papyrus, elle en raffole !

Commentaires

1. Le lundi, août 30 2010, 21:58 par Olivier Autissier

J'aime la manière dont tu dis, dont tu racontes.
Avec ce qu'il faut d'humour pour teindre l'émotion sans jamais l'étouffer.