La Mume (le blog)

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EN GOGUETTE…

Depuis jeudi dernier ma mère mène une vie touristique intense.
J'allai la cueillir en sa résidence.

moman
À 16h30 nous étions en Picardie après avoir quitté le Berry à 11h, pratiquement que nous sur la route dans ce sens là !
Nous fîmes une pause pique-nique- pipi.
Une station de recueillement là où repose mon époux.
A seize trente je sonnais chez mes amis hébergeurs, ils étaient sur le départ.
Le camping-car près pour une dernière fin de semaine au bord de mer.
Ce que fait l'amitié, la vraie, ils abandonnaient leur maison pour nous y laisser le champ libre pour notre fête, en échange je devais nourrir la basse coure et ramasser les œufs !
J'accomplis cette tâche avec un plaisir mitigé, déjà que les jours étaient à la nostalgie, reprendre si peu que ce fut d'anciennes activités me mina un peu plus le moral.
Afin de ne pas aggraver mon état je laissai sur pied les tomates et autres courgettes et n'arrosai que les plantes les plus délicates. La fête eut lieu, belle, joyeuse, premier jour un peu solennel, deuxième jour en comité restreint, des amis de plus de trente ans se lâchèrent fort gaiement, la salle de réception par bonheur était climatisée, nous ne suffoquâmes pas de rire !
Et puis le troisième jour, la météo devint boudeuse, je remballai nos bagages, plus riche de trois paires de chaussures dont deux pour môman, quelques légumes et des souvenirs plein la tête.
Je craignais que l'ascension des trois étages nous élevant jusqu'à mon logis fût trop difficile pour l'aïeule.
C'était oublier bien vite que l'orgueil est un moteur super puissant chez elle !
Une pause de trente secondes et c'est reparti !
Hier je lui proposai la promenade jusqu'au lieu de travail de Dom, d'abord descendre l'escalier, ranger les deux jambes la cane et le sac et roule la Mume.
Admirer les locaux, boire un gobelet d'eau et déjà le retour.
Quand même un arrêt chez une enseigne de chaussures (encore !) maintenant les petons douloureux de maman seront chaussées de blanc, de bleu ou de noir.
Revenues dans mon quartier je poussai le fauteuil jusque chez le Fr""x, y fit des provisions de douceurs lactées.
La grand-mère de mes fils était prête pour l'escalade, un diner plus tard, un peu de TV, une bonne nuit.
Yoni partageant équitablement les câlins d'un lit à l'autre !
Petit déjeuner du jour tranquille, vaillante j'attaquai la face nord du tas de linge à repasser, un regard à gauche un à droite et… le choc.
Ma mère le buste affalé sur la table, les bras tombés le long du corps (vibrants les bras) le regard éteint, le temps d'une pensée "merde pas ici" je sais… la frousse… tout ça.
En deux pas j'étais auprès d'elle, la prenais dans mes bras, le regard revint, la lucidité aussi, apparemment un accès violent de sommeil (dixit maman).
Je la conduisis au lit, elle se leva un moment plus tard.
Le lit rehaussé venait de quitter les dites rehausses !
En dormant cela surprend !
Maman aux toilettes, moi transpirant pour rééquilibrer ma literie, une mâtiné sportive.
Je ne crus pas une seconde à l'accès de sommeil, de fatigue c'est certain car une fois recouchée elle dormit jusqu'à seize heures.
Je déclinai l'invitation des SmabDom sollicité hier, une fiesta nous attend samedi…
Mot d'ordre, REPOS !

Commentaires

1. Le mercredi, août 25 2010, 21:28 par Olivier Autissier

Quelle ressemblance !