La Mume (le blog)

Donc, la flûtiste après m'avoir confiée sa minette me glissa dans l'oreille que son frère viendrait surement les visiter aux antipodes, ça t'intéresses ? Oh que oui !
Novembre, le frère me contacte, alors nous y allons ? Ben oui !
Quelques mails plus tard nous avions défini qui fait quoi.
Lui se chargeait des billets après que j'eusse épluchée les sites spécialisés et que son choix fût fixé.
Moi des démarches administratives, visas, permis de conduire international.
Et commence une histoire ubuesque avec mon billet…
Me faisant parvenir copie de la chose je dus dare dare lui expliquer que le nom n'était pas compatible avec celui du passeport.
Pas grave dit-il je demande la rectification tout de suite, oui mais, pour ce faire l'agence émettait un "nouveau billet" qu'elle facturait bien sûr !
Et là le quota autorisé par sa carte bancaire sur une semaine était dépassé, paiement refoulé,
La bagarre s'engage avec sa banque pour quelle honore la facture, avec l'agence pour qu'elle maintienne le billet sur le même vol !
Pendant ce temps, surfant sur le site "ambassade d'Australie" essayant de comprendre les textes tous en anglais (évidemment) je renonçai et filai à l'ambassade.
Un gentil garçon m'expliqua que tout se faisait par internet pour des touristes lambda que nous sommes. (en anglais toujours)
La chance quelque fois s'attache à l'innocence.
Le soir de ce jeudi, réunion de commission urba, parmi les membres une australienne qui fort gentiment rempli pour moi toutes cette paperasse virtuelle. Me donnant en plus un mode d'emploi climatique, zoologique, des indications sur les véhicules (essentiellement à boite automatique) ce qui libère l'esprit pour tenir la conduite à gauche ! Sortant ce matin de mon lit à la nuit noire (comme vous !) je trottai jusqu'à la préfecture.
Dans mon dossier de superbes photos d'identités faites par un pro dégoté en terre angevine !
Arrivant, je fus sidérée par la longueur de la queue pour accéder aux services…
Fouinant, trouvant une affiche indiquant où aller, fendant la foule compacte, posant mes fesses sur un siège disponible j'eus à peine le temps de souffler que déjà mon tour vint !
Et me voici dehors en quinze minutes !
Direction Paris, l'ambassade avec mes petits papiers (toujours l'anglais, hein !) vérification faites, tout est en ordre !

J'allais déposer le passeport de mon coéquipier chez ses parents et y restai pour déjeuner, na !