La Mume (le blog)

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LAISSER FAIRE L’INCONSCIENT…

Je ne sais pas pour vous.
Un exemple, hier, je lisais un récit, la relation des "pensées" du chien de l’auteur, du chien de la maison.
Et ce matin les 2 neurones en bataille, la zapette en main, cherchant quelque chose de visible ou d’audible, j’arrive sur un programme, une conférence évoquant la domesticité des animaux…c’est là que je situe inconscient, instinct, coïncidence, hasard, coup de bol ! A votre choix.
Ce qui me turlupine, est-ce que j’aurais "remarqué" cette émission sans la lecture d’hier ?
Tout autour du monde.
La conférence traitait de la "famille" de l’animal, de la famille de l’humain, (est-ce qu’il y a une différence !) pour moi c’est clair NON.
Il y a chez les uns et les autres, chacun dans sa sphère de vie, les mêmes comportements.
Tuer pour s’accoupler, chez l’humain cela devient meurtre passionnel !
L’inceste, rare dans le règne "animal en liberté", chez l’humain…
Elever les jeunes d’une portée, chez l’animal cela semble simple, chez l’humain, quelle histoire, il faut les faire soi même, une femelle humaine est tout juste "reconnue" si le destin à fait qu’elle ne multiplie pas l’espèce !
Les amitiés "particulières" chez l’animal pas de problème, chez l’humain…
Dans la famille que nous formions l’Epoux, les fils et moi il y avait en plus nos chiens, formant meute entre eux et avec nous !
Nous étions une "famille" élargie.
Les compétences des uns et des autres valorisées, mais si !
Les relations des uns aux autres bonnes, pourtant des affinités bien visibles fonctionnaient entre les membres de ce système !
Je garde le territoire, tu me nourris.
Je chasse avec toi, tu me soignes.
Je joue avec toi, tu me câlines.
Anthropomorphisme me direz vous, NON.
Des canidés qui vivaient leurs vies spécifiques chez nous, avec nous.
Nos chiennes satisfaisaient le "manque" de féminin dans notre "reproduction" pour mon Epoux et moi !
4 à 5 chiennes qui furent bébés, adolescentes, adultes, périodes de turbulences hormonales…
Elles nous donnaient toutes ces occupations astreignantes, hilarantes, et oui, sentimentales !

C’est elles qui m’apprirent "humanité" en me faisant m’accepter MAMMIFERE !