40 ANS ET DEPUCELEE ?
Par la mume le mardi, juillet 21 2009, 09:35 - Ici - Lien permanent
La lune.
La haut tranquille, peinarde même.
Nous étions en famille à Hourtin (pays médocain).
Nous logions dans tout petit hôtel.
Je tannai mon époux afin d’être en direct par TV interposée dans cette page d’histoire.
Nos amis en firent un argument de promo pour leur commerce de limonade, c’est que la nuit fût chaude au sens premier.
Dans le lit riquiqui je tournai telle une crêpe sur le matelas, espérant que l’époux fatigué par mes "soins" finirait par lâcher le sésame "vas-y" ben non !
C’est qu’il n’était pas "rêveur" mon homme, imperméable à la haute technologie, mais adepte du micro-onde, converti à la cuisson sur plaque électrique, de l’autocuiseur, de la congélation, fan du lave vaisselle !
La fantasmagorie stellaire, non, pas son truc !
Des années plus tard, un soir d’aout, Dom et moi couchés sur la petite route faisant le tour du village, le confort d’une couverture entre notre peau et les gravillons, nous regardions tournoyer les satellites de toutes origines, tous à usage militaire ou presque en ces années 70.
Nous imaginions, ailleurs, deux "intelligences" pratiquant la même activité !
La pluie d’étoiles filantes parvint à peine à contrer l’attaque des aoutas, sale engeance piquante et indiscrète.
Nous parvint le bruit de la deudeuche de fonction, l’époux revenait de son rendez-vous nocturne dans les sous bois marécageux.
Là, il jouait à cache- cache avec un sanglier, ils se rencontraient une fois par semaine, l’animal rusé défendait chèrement sa vie, ce combat passionnait Bernard. Ce soir là l’animal fut vainqueur, l’époux agacé rangea le véhicule, ferma le portail, se coucha pas troublé de mon absence dans l’enclos conjugal !
Souvent le programme télé me retenait sur le canapé.
Nous grattant énergiquement, je dis à Dom, ton père nous aura enfermés dans la rue si la bête a fuit son invite d’un passage dans mes casseroles !
Dom plus souple que maintenant dut escalader le mur de clôture, enfin nous pûmes nous étendre sur nos matelas douillets !
Où irai-je cette année pour contempler la chute des météores aoutiens ?