CHEZ MON VOISIN
Par la mume le vendredi, septembre 26 2008, 19:47 - Ici - Lien permanent
Qui habite un rez de jardin dans la copro juste en face d'une de mes fenêtres de séjour, il y a une animalerie, de l'herbe, une niche, des meubles de jardin qui servent peu.
Des vélos qui voudraient bien rouler.
Un bassin vert pur plastique sert aux ablutions de la Bête et recueille en ce moment les feuilles de l'Arbre plantant ses racines dans cet espace réduit, bien clos en périmètre.
Je suis au 3me étage, vue imprenable sur cette cour.
En mai, je rêvassais dans mon fauteuil lorsque, un son inaccoutumé me poussa vers le balcon, que vois-je là ? Une chose duveteuse dans le gris et blanc, bec jaune, œil attentif, pesant dans les 800g.
Une OIE coule des jours paisibles dans l'enclos, les chiens se tiennent à grande distance et ne jappent plus.
Notre OIE comme au Capitole mène grand tapage au passage 4 fois dans la journée des gamins allant et venant de l'école.
Dans une vie antérieure nous avions aussi des oies, un animal que je découvris il y a longtemps dans les Landes sous forme de confit et dans ma petite enfance chez ma Tatie.
Que je vous narre la chose.
Nous étions en 1948 ou 49 bref j'étais, nous étions très jeunes; Mimi, petit frère et moi.
C'était l'été vers la mie août si propice aux chats.
Louise la grand-mère de Mimi recommanda à sa fille Tatie de plumer ses oies afin de recueillir le duvet. Ce qu'elle fit.
Elle le fit si bien que Louise faillit tomber d'horreur en découvrant les palmipèdes, dépouillés de duvet certes mais aussi de toutes les autres plumes,sauf le trophée caudale et l'extrémité des ailes.
Plumées prêtes à rôtir les cacardeuses, elles n'en périrent point .Je ne sus quelle saveur leur chaire développa après un stress si violent.
Ce qui est certain c'est que Mume pour ces volatiles à un goût très vif,rôti,en confit, foie, gésier,et le cou farci, ha! Que c'est délectable.
Commentaires
Ah, je l'aime cette mi-août, fête des chats :)