La Mume (le blog)

Rangé dans une réserve de mon porte feuille le billet attendait ce jour sans eau du ciel.
Les fillettes nous avaient démarchés à domicile, pour la modique somme de 3 euros nous serions régalés d’un colombo cuisiné par nos amies des îles.
Las, il se méritait !
D’abord les jeux sur ce lieu, un grand cylindre constitué des habitations, concentrant un bruit insoutenable pour mes oreilles invalides.
Résistant le temps de goûter la barbe à papa (succès énorme !)

et de photographier ce crâne adolescent,

je dus négocier l’affaire, dire que son visage je n’en avais rien à faire que seule la sculpture de ses cheveux, alors là, le travail de son figaro il voulait bien le promouvoir !
En convalescence (mes oreilles) avec l’objectif numérique, un buisson d’églantines bien séduisant le long de la clôture du stade ; illusion de grand taillis !

Repos en mon logis, laissant la jeunesse hurler, tambouriner, au tournoi de foot.
Posée dans mon fauteuil (traumatisme après essayage des pantalon d’été !).
M’attelant à la besogne, élargir les traîtresses ceintures, j’attendis l’heure du dîner à nous réservé.
L’événement débordait de la cour de maternelle à celle de primaire ; 450 postulants à la fourchette étaient installés, vaillants !
Nous partîmes, voisine du dessous et ses quatre minos.
Chemin faisant le groupe s’étoffa constitué de femmes et d’enfants, des hommes… point !
J’excepte de superbes adolescent que nous contemplâmes ma voisine de table et moi (pire que moi !).
Les enfants furent servis sous la tente, loin des mères inquiètes.

Les adultes durent attendre… attendre… servis 1 heure après les gosses, dans un fatras bruyant (présentation du programme danses ethniques).
Nombre de mamans renoncèrent au dessert pourtant excellent tout comme le colombo, mais trop tardif.
Impénitente je restai… un peu plus, beaucoup moins que les ados qui dansèrent jusqu’à 1 heure.
C’était la fête de NOTRE quartier.