La Mume (le blog)

J’ai pour cette verdure une délectation particulière, pas tant pour sa saveur qu’au plaisir de la recherche dans les prés (il n’y en a plus… de prés). Celle de la photo…

une ENORME récolte en droite ligne de mon « jardin » entre estragon et ciboulette. Cela date de notre séjour en Bourgogne, mon frère n’était pas avec moi cet après midi là. Une camarade de classe me faisait découvrir en avril 1950 l’affûtage de mon couteau, les joies des cueillettes. Y compris les œufs de canne dans l’étang en face de la maison ! Gourmande à la limite (souvent dépassée) de la boulimie. J’ai retenu la leçon. Et sais trouver la mâche, les champignons en saison, les escargots (et les préparer). Les mûres délectables que je rapine depuis que je sais marcher, depuis les confitures produites avec ces fruits sont ma préférence à réaliser. Les cueillir dans les trouées qu’aménageait mon époux pour que cela soit moins « piquant » où chez son frère. Diane m’accompagnant nous faisions le plein de nos estomacs, la chienne se servait sur le roncier, un peu et vite dans ma main moins dangereuse pour sa truffe ! Quoique les framboises que je cueillais par 10kg fin juin c’était bien aussi… Je transformais en conserve (au sirop) ces petites choses, en confiture et le congélateur recevait la fin de récolte, cela résiste très bien au froid la framboise ! En cette saison je louche sur les pissenlits, avec une ou deux pommes de terre cuites à l’eau accommodé d’une vinaigrette aillée et d’huile de noix… Problème freinant ma fringale, les chiens de la résidence qui arrosent et « enrichissent » le terrain où s’épanouissent les griffes de lion. En juillet les merises feront le plaisir des gamins maintenant qu’ils savent que ce fruit est comestible. Je transmets mon « savoir » !