La Mume (le blog)

La troisième.
1er tome.
Nous étions en vacances au cœur du Berry, au marché à bestiaux de Sancoins, temps superbe, mon époux, mon père, fils aîné exploraient du côté des bœufs charolais tellement appétissants !
Ma mère et moi errions dans les volailles, pigeons, canards, oies tout aussi délectables dans mon imagination.
Dans un carton des formes noires gémissantes et grattantes attirent mon regard, là, des chiots de ma « marque » préférée, j’appelle Dom, fourrage dans le carton cherchant un exemplaire femelle, en trouve deux.
Dilemme laquelle choisir ?
Mon hésitation fut brève je soulevais la queue des postulantes et optais pour un anus tout rose !
Dom était plié en deux par le fou rire, il alla quérir père et grand-père toujours riant, les hommes me trouvèrent cajolant déjà la petite bête, mon époux réticent juste pour la forme, nous partîmes avec notre « fille » âgée de deux mois.
Au cours du trajet, direction un restaurant, il fut dit que « non elle ne nous fera pas tourner en bourrique » comme la première c’est trop douloureux « après ».
Pendant le déjeuner la petite campa sur les genoux de mon homme qui ne bougea plus :
- faut qu’elle dorme pour sa croissance !!!
Nous étions fait comme des rats.
Nous lui choisîmes un nom, il y eu des tricheurs c’est comme cela qu’elle devint Diane n°3.
Dire que nous étions gagas est un euphémisme, nos fils, nos chiens, le bonheur ou presque.
Les jeunes chiens aiment bien mâcher, déqueniller, dévaster, dès qu’ils sont seuls, notre nouvelle recrue ne fit pas exception.
C’est ainsi qu’elle se lança dans la bouture de cactus, le tricot, la lecture de magazines, le jardinage des fleurs !
Lasse, je me risquais à la prendre avec moi dans la voiture en passager arrière gauche (à mon avis la meilleure place), elle partagea mon opinion mais pas tout de suite… Il y eu les hauts de cœur, les vomissements, je renonçais pour un temps bref à la trimballer avec moi ; mais à la maison les ravages continuaient !
Alors je repartis avec qu’elle dans la voiture, m’arrêtait dès que la nausée monta, garant le véhicule, j’expliquais à ma passagère que cela ne pouvait durer comme cela !!!
Je repartis et entendis derrière moi Diane qui littéralement serrait des dents pour contenir son estomac, plus jamais elle ne vomit.
Avec elle pas besoin d’antivol ! Une vraie plaie à la pompe à essence pour faire le plein.
Sa bagnole, pas question que quelqu’un autre que nous y pose les mains, au point qu’un été avec la fille de mon frère toute jeunette à l’époque, dans le parc de Chambord nous dûmes résoudre le problème de la cohabitation de ces demoiselles, au départ, le matin nous n’avions eu aucunes difficultés, donc réfléchissons, dans quel ordre ont-elles embarquées ?
Ben voilà, si la chienne montait la première, ma nièce n’avait plus accès au siège, dans l’ordre inverse, miracle, aucun problème !