La Mume (le blog) - Ailleurs2024-03-25T22:21:19+01:00urn:md5:c40c4647596864d2a9fd5024ea63bb72DotclearÀ L'AUBE…urn:md5:ccebe6ee1fe80e2912ee9c9385dc794b2017-07-29T18:33:00+01:002017-07-29T18:33:00+01:00la mumeAilleurs <p>Sur le plateau picard mon plombier préféré tire le portrait de la faune locale.<br />
Ce matin c'était une chevrette "suitée" de ses deux jeunes.<br /><br />
<img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juillet17/chevre.jpg" alt="chevre.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="chevre.jpg, juil. 2017" /><br />
Et des souvenirs du temps d'avant…<br /></p>COULEUR DU CIEL…urn:md5:ddfd54bd6f4ad65578a975590c5614eb2016-11-17T14:06:00+00:002016-12-08T18:53:39+00:00la mumeAilleurs <p>En harmonie, gris, humide, feuillage sur les trottoirs et dans les caniveaux.<br /><br />
Dans l’église bondée une visiteuse, moi.<br />
Je suivis l’office distraitement plus intéressée par le public que par la liturgie.<br /><br />
Quand même je remarquais l’homme à la calotte violette-cramoisie et en déduisis que nous avions là un évêque.<br />
Les grandes orgues, une soprano, un ténor, des fleurs.<br />
Estomaquée par le nombre de fidèles allant partager la communion.<br /><br />
Je suivis le cheminement jusqu’à la famille après l’absoute, je reconnus sans problème tous les « anciens », eux par contre eurent du mal à situer ma tête.<br />
Il faut dire que ma joue entre rose-mauve accompagnée de la canne avec crise douloureuse d’arthrose je n’étais pas du tout flamboyante. <br />
Les yeux qui voient, le regard stupéfait, le sourire protocolaire enfin les questions, quoi donc vous est-il arrivé ?<br />
Brèves explications pour cause d’embouteillage derrière moi, des bises à chacun et je clopinais jusqu’à l’avenue.<br />
J’y fus assez longtemps pour avoir envie de revenir presto en Anjou…<br /><br />
Ce livre la est bien clos.<br /></p>T'AS VOULU VOIR…urn:md5:b9444e639d217fcbc59a3043d1a262a82010-06-21T08:34:00+01:002010-06-21T08:34:00+01:00la mumeAilleurs <p>Ni Vesoul (pas encore) ni Vierzon (que trop).<br />
Non, à 5h du matin le réveil sans pitié sonne, gentiment il affiche "c'est l'heure !".<br />
Les neurones en fonction "retardateur", juste le temps d'un pipi et d'une chicorée et me voilà à la porte de ma copine Geogeo, une femme délicieuse.<br />
Sa fille nous dépose devant la mosquée où les autres du groupe arrivent rapidement parce qu'il pleut et d'une et de deux nous sommes attendues dans la ville voisine pour charger un autre troupeau.<br />
Soixante nanas en goguette !<br />
Trois garçons, le chauffeur du car, un ado perdu, un autre tout aussi égaré au milieu de ces femmes.<br />
Donc à 8h ça roulait… sous la pluie.<br />
Ca roulait certes mais nous n'étions pas seuls, il y eut des protestations vives pour obtenir une pause pipi, café (clopes un peu).<br />
Je me réveillai juste à temps pour présenter la Picardie où la famille de 1er Fils est établie et raconter que moi aussi…<br />
Je me rendormis aussitôt !<br />
BRUXELLES enfin, en faim.<br />
La gare du Nord de chez eux pourtant bien signalée fut cause d'un périple qui dura 30 minutes, des minutes à jamais perdues pour les donzelles venues là bien décider à claquer des euros.<br />
Nous voilà Geogeo et moi en duo arpentant en cercles de plus en plus excentrés les alentours.<br />
Stupéfaction de Geogeo en découvrant les "dames dans les vitrines" moi-même c'était ma première fois, persuadée que cela était une spécialité des Pays-Bas, évidemment la Belgique géographiquement est bien ressemblante alors…<br />
Nous traversâmes le jardin botanique (après l'Australie tout est ridiculement petit, cela fausse gravement mes appréciations !)<br />
Entre deux chutes de grains le soleil se montra juste assez pour que nous puissions trouver le Sud, (Nino Ferrer ne l'aurait pas reconnu ce Sud là.)<br />
De la pluie encore et toujours lorsque sur la place de la Monnaie un attroupement de police et de caméramans m'intrigua.<br />
Je signalai à ma copine ce que je voyais là tout de suite maintenant, si, si, un mec menotté, à poil !<br />
Ce samedi était organisée une manifestation de "cyclonuda" "ce mouvement est d'origine ibérique" des amateurs de vélo exprimant ainsi la fragilité du cycliste…
Succès dans la presse garanti, les années précédentes, habillé, cela ne fit qu'une ligne dans les journaux locaux.<br />
Le mec un peu dodu et parfaitement blond !<br />
De la pluie vous dis-je.<br />
Exploitant à fond cette malchance nous explorâmes la rue Neuve, ne manquant aucune vitrine susceptible de vendre des colifichets "vert comme ça avec des fermetures comme ça aussi" n'en avait pas !<br />
La grand Place, la place de Brouckère, rue de Brabant, le tout, rive droite ET rive gauche tant les voies de circulation évoquaient les ruisseaux.<br /><br />
<img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juin10/Bruxelles1.jpg" alt="bruxelles1" style="display:block; margin:0 auto;" title="bruxelles1, juin 2010" /><br />
<img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juin10/Bruxelles2.jpg" alt="bruxelles2" style="display:block; margin:0 auto;" title="bruxelles2, juin 2010" /><br />
<img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juin10/Bruxelles3.jpg" alt="bruxelles3" style="display:block; margin:0 auto;" title="bruxelles3, juin 2010" /><br />
La persévérance de la pluie n'enviait rien à la notre, c'est vrai quoi, faire tant de chemin en quête de frivolité en tout genre était assez motivant, sans renâcler, vaillante nous fîmes une seconde exploration de la rue de Brabant !<br />
Je fis l'acquisition d'épices de là-bas, l'Orient, du poivre à un prix très raisonnable, des boites pour le stocker, des serviettes en papiers mauves et violettes (vous savez pourquoi !)<br />
Vous êtres encore là ?<br />
Vous avez gagné le droit à la seconde page (petit gâté…)<br />
Une éclaircie dans le ciel.<br />
Un magasin sans attrait particulier tout d'abord et puisque nous avions du temps à perdre pourquoi le dédaigner ?<br />
Et voilà comment la chose se fit !<br />
Une allée bordée de tapis, toutes tailles tous coloris ou presque, au fond mais vraiment tout au fond, il était LA, m'attendant j'en suis sûr !<br />
Le coup de foudre, Mohamed vint me servir, il empaqueta bien serré l'élu, guillerette j'allai m'acquitter de mon achat, las ! Voyer ma veine à la caisse on ne prenait ni les chèques (je le comprends bien) ni carte bleue (je le comprends moins bien), dans mon porte monnaie plus un seul billet…<br />
Je le laissai au comptoir MON beau tapis, je rageai !<br />
Geogeo, elle inspecta plus loin et pour me distraire une grande quantité de tissus, tous trop onéreux pour l'usage qu'elle souhaitait en faire et puis après avoir médité et compté le contenu de son porte monnaie me dit "tu as bien un billet de 10 euros, cherches bien, et oui il y avait un rescapé. Elle me fit l'avance des 20 euros manquant et vivement nous fîmes demi-tour sus au tapis rouge à carreaux en camaïeu…<br /><br />
<img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juin10/tapis_carreaux.jpg" alt="tapis" style="display:block; margin:0 auto;" title="tapis, juin 2010" /><br />
Mon "chéri" avait déjà retrouvé sa place sur le tas avec d'autres biens moins séduisants.<br />
Puisqu'il ne pleuvait plus (enfin !)<br />
Nous tentâmes avec réussite de déposé nos paquets quand même encombrant dans la soute du car, le chauffeur était en train de le verrouiller afin de s'abreuver d'un café serré dont il aurait bien besoin bientôt, la chance encore !<br />
Allez une dernière virée pour pipi (0,40euros !) et un café pour nous aussi.<br />
Installées que nous étions sur un siège de granit, béates.<br />
Quand notre paix fut troublée par des amateurs de bière en canette déjà bien imbibés, courageusement nous les laissâmes se battre et primes nos sièges dans le bus, à bout de souffle l'une et l'autre.<br />
Départ prévu de la troupe 20h …<br />
Seulement voilà trois retardataires (45mn de retard !) revinrent languissantes, perdues prétendirent-elles.<br />
Enfin nous quittâmes Bruxelles pas si belle ce jour là.<br />
Evry nous accueillit vers 2h ce dimanche !<br />
Excitée comme je l'étais je ne dormis pas avant 4h c'est qu'à cette heure à la TV les programmes sont bien intéressants !<br /></p>"Les yeux de Bernard"urn:md5:d52f378edcfdf95ef764da058e6656972009-07-17T11:00:00+01:002010-05-05T17:58:12+01:00la mumeAilleurs <p><img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juillet09/papa.jpg" alt="bernard" style="display:block; margin:0 auto;" title="bernard, juil. 2009" /></p>PHOTOSurn:md5:839ebd2fe0762bde5c2e3b6218e97d592009-07-17T10:51:00+01:002009-07-17T10:51:00+01:00la mumeAilleurs <p>De la vie d’avant.<br />
Ce jour là, 1er Fils fêtais ses 29 ans.<br /></p>
<p><img src="http://www.lamume.net/blog_mume/dotclear/public/juillet09/mars91.jpg" alt="mars91" style="display:block; margin:0 auto;" title="mars91, juil. 2009" /></p>
<p>L’ambiance bien sur était joyeuse.<br />
Si l’on savait…<br />
C’est pour les autres le chagrin…<br />
Et puis…</p>SEPTEMBREurn:md5:c354b8d6a75002dac92a7b330249525a2008-09-15T16:22:00+02:002008-09-15T15:25:47+02:00la mumeAilleurs <p>Un mois détestable.<br />
Ce soir là réunion au bourg voisin pour des blablas au syndicat intercommunal. Vers 22h chacun repart vers son village.<br />
Mr le maire me dépose chez moi, voyant de la lumière je lui propose une boisson, il décline l’offre. C’est que en passant nous avions vu la gendarmerie en émoi, il voulait s’informer. Le personnage étant très curieux.<br />
J’entrais chez nous toute étonnée que la porte fut grande ouverte, la TV débitant son programme pour les chiennes pas vraiment attentives.<br />
J’explorai de bas en haut, cherchant mon homme, il me sembla qu’il y avait dans la cour le nombre prévu de véhicules.<br />
J’étais perplexe.<br />
Prenant une lampe, armant un fusil, j’appelai "ma" chienne afin d’aller voir du côté des volières si rien de fâcheux s’était produit.<br />
Je ne remarquai rien.<br />
Commença alors une réflexion intense, à qui téléphoner pour savoir ?<br />
A 1er fils ? Pourquoi l’inquiéter s’ils ne sont pas chez lui (mon homme et son frère), aux employeurs de Dom ? Mais à cette heure… ils ne sauront rien.<br />
Je refis un tour des lieux et me couchai très troublée.<br />
Minuit, 1h30 le téléphone sonne :<br />
- Vous êtes Mme Mume ? ici CRS de l’autoroute…<br />
- Que se passe-t-il ? Comment puis-je savoir que vous êtes ce que vous dites ? (Notre activité professionnelle nous valant de temps à autre des plaisanteries détestables).<br />
Alors il joignit ses collègues sur l’autoroute, demanda si auprès d’eux il y avait 2 Mrs Mume,<br />
il y avait bien…<br />
Je réclamai des infos sur l’accident, les blessés, il me fut répondu ; que rien de grave, qu’ils seraient le père et le fils de retour très vite.<br />
Très vite… 3 h du matin, enfin j’entends le véhicule sur les graviers de la cour, je dégringole l’escalier, arrive à temps pour accueillir mon époux au visage défait suivit de Dom dans le même état, avec en "plus" une longue entaille d’une carotide à l’autre…<br />
Soutenue par le congélateur j’interrogeai mes hommes, comment, où ?<br />
Suivit le récit de l’agression d’un chauffeur de taxi (Dom) du vol du véhicule, des divers documents.<br />
De la fuite vers du secours qui ajouta un choc supplémentaire, les voitures ne ralentissant pas sur cette nationale en foret, un rétroviseur heurta Dom à l’épaule.<br />
Echappant aux agresseurs, il se réfugia en trombe dans une maison forestière, si vite que les chiens du cru n’eurent pas le temps de donner de la voix.<br />
Il fut pris en charge par les maîtres des lieux, gendarmerie, employeurs, son père.<br />
S’en suivit un grand remuement puisque les voleurs fuirent par l’autoroute provoquant un accident en percutant la rive de la bande arrêt d’urgence.<br />
Il n’y eu pas de cellule de crise pour soutenir Dom.<br />
Que ses parents ne sachant pas quoi faire pour le remettre d’aplomb.<br />
Ce fils haut de 186 cm, nous veillâmes à ce qu’il se nourrisse, qu’il dorme tranquille après un cauchemar.<br />
Il retourna au boulot, quelque jours plus tard, après notre dîner, il revint se fit chauffer au micro onde son plat et puis… l’engin sonna, sonna sans que rien ne se passe.<br />
J’allai voir et trouvai mon bébé tombé en position fœtale, son père et moi le relevâmes, le hissâmes jusqu’à sa chambre.<br />
Cela dura… longtemps.<br />
Il ne dormait que le jour après ses heures de travail.<br />
Il y eu enquête, arrestation, procès, condamnation en correctionnelle.<br />
Des fautes de la gendarmerie mises à jour à propos de cette affaire occasionnèrent un "mouvement" de personnel !<br />
Notre fils traîna son angoisse pendant des années mêlée à sa personnalité qu’il savait "différente".<br />
S’autodétruisant avec des pensées suicidaires, nous mîmes sur pied une surveillance agaçante sûrement pour lui.<br />
Quoi faire quand je découvris près de son lit le fusil à canon scié avec des cartouches dedans ?<br />
Je les ôtai, cherchai les autres, ne sachant s’il voulait une protection ou en finir…<br />
Ce mal être dura des années.<br />
Et puis il y eu un autre mois de septembre un 25 mon époux, son père continua sa protection ailleurs… peut-être.</p>DE L’EAUurn:md5:ad1e2b8c43518318fa9e3b5cb54aa0942008-05-15T18:06:00+02:002008-05-15T18:06:00+02:00la mumeAilleurs <p>Dans cette propriété solognote deux rivières, un étang, un bief, une écluse, une roue à aube.<br />
C’était…poétique en diable lorsque nous l’avons découverte sous la gelée très blanche de ce mois de novembre.<br />
Une propriété en deux corps d’habitation plus les dépendances, plus notre logement, plus l’atelier du patron, plus les garages, plus le parc des daims, plus le chat, plus le chien.
C’est là que le destin attendait.<br />
Négocier le salaire, la démission en Picardie, la chasse aux cartons, la sélection des objets, ceux qui iraient directement à Vierzon, ceux dont nous aurions besoin dans cette nouvelle vie.
Ce fut difficile, déchirant de s’éloigner de nos enfants, de nos amis.<br />
Mon époux semblait content, nous nous rapprochions de cette maison dont il rêvait de cultiver jardin et potager.<br />
Me laissant « penser » les aménagements intérieurs.<br />
Voilà nous étions en Sologne, la chasse, la pèche, des collègues accueillants qui nous invitèrent à dîner le premier soir.<br />
Simone nous conduisit à notre chambre sise dans la maison de "maître" nos meubles étant en transit.<br />
C’était… hitchcockien la sensation dans cette demeure inconnue, grinçante, murmurante et l’eau bavarde dans le bief.<br />
Nous déballâmes notre "ménage" le lendemain, fîmes le tour des lieux, listant ce qui manquait à notre installation ; un lave-vaisselle ! La nourriture pour nos chiens et nous, le gaz pour la douche et le chauffage.<br />
Découvrir le fonctionnement du standard téléphonique avec ses sonneries interne et externe…<br />
Nos fils nous visitèrent rapidement, soucieux de notre devenir, Dom en vacances nous aida dans cette "possession" du site.<br />
Il m’appela à l’extérieur pour que nous parlions de son père qui maigrissait et se plaignait de maux d’estomac, il émit en larme un pronostic hélas très juste.<br />
Nous étions là depuis un mois et je savais que cela serait… bref.<br />
Faire semblant, sauver la face.<br />
Le patron dit à mon époux qu’il me trouvait "triste" j’expliquais que l’éloignement l’adaptation, tout ça…<br />
Je vis le patron en tête à tête, lui racontais ce qui arrivait, les perspectives, il me dit que j’aurais toujours du travail chez lui si je le souhaitais, que j’étais pile ce qu’il avait recherché.<br />
Après examens, recherches, analyses le diagnostique tomba… quelques semaines, rien d’autre à faire que du "palliatif".<br />
Mon époux "savait" avant même que le médecin nous "suggère". Il accomplit sa tâche malgré la douleur, la rage le tenait debout.<br />
Nos enfants organisèrent avec mes parents un déjeuner pour le premier mai, histoire de faire comme si.<br />
Le patron était venu la veille, déclarant qu’il restait dîné et dormir, le temps d’aller chez moi je le vis partir (très versatile ce monsieur !). J’étais en plan avec les provisions !<br />
Je les préparais pour la congélation, disposant sur un plateau métallique les pièces de viande SANS huiler le support, j’étais troublée, dans une colère permanente, bâclais la sécurité.<br />
Le fils du patron arriva avec sa belle pour dormir après une fête.<br />
Le lendemain j’allais préparer le plateau du petit déjeuner aux aurores, le temps était radieux, mon époux dormait, je vaquais dans la cuisine, sortis du congélateur la viande de la veille pour la stocker correctement.<br />
Armée d’un couteau d’office (très pointu) j’entrepris de "décoller" les tournedos, le premier pas de soucis, le deuxième plus récalcitrant, au troisième le couteau fila directement dans le poignet gauche.<br />
J’attrapais un torchon, emballais la blessure, regardais enfin l’ampleur des dégâts, la secouriste qui sommeillait en moi vit que c’était grave.<br />
Je me propulsais en criant à l’étage pour avoir du secours, le fils du patron jaillit de la chambre en trébuchant dans son jean.<br />
Le son de ma voix était me dit il inquiétant, il prévint sa fiancée que nous allions chez le médecin de garde.<br />
Les routes de Sologne parcourut à fond dans une Porsche, me firent oublier la douleur de la blessure !<br />
Le toubib nous reçu, confectionna un pansement d’attente et nous expédia aux urgences de notre choix.<br />
Orléans ou Vierzon, le jeune patron choisi Vierzon, connaissant Orléans c’était pour lui une évidence !<br />
J’appelais mes fils, racontant l’affaire, les priant de rejoindre leur père qui ne se doutait de rien bien sur.<br />
Nous nous croisâmes sur la route.<br />
A l’hôpital l’urgentiste me demanda à quand remontait mon dernier repas pour l’anesthésie générale, je protestais qu’il n’était pas question que je m’éternise jusqu’au lendemain que l’intervention, il la ferait en "endormissement local".<br />
Mon état psychique le fit m’interroger sur le pourquoi du comment de mon refus.<br />
Il vit le chirurgien qui examina la plaie (heureusement une section parfaite) d’une artère et d’un ligament (une chance rien d’invalident).<br />
Je fus magnifiquement traitée, soutenue dans mon désespoir qui fusait sous l’emprise de leur sérum de vérité.<br />
Ma mère vint me chercher, je quittais l’hôpital après y avoir pris un déjeuner (escalope, petit pois).<br />
Mon époux me découvrit le bras gauche soutenu par une écharpe.<br />
Nous étions… lamentables.<br />
Dans la semaine, le patron se pointa à notre porte, furieux que rien ne soit près dans la maison, j’exhibais mon pansement et vertement le remis "d’équerre" expliquant que ma mère soignait mon époux et moi-même et que les courses… vraiment… rien à battre, qu’il appelle mes collègues à la rescousse et puis c’est tout !<br />
Il partit en présentant des excuses (rareté chez cet homme).<br />
A la fin de cette semaine le chirurgien voulait voir la blessure, je disposais près de mon époux le téléphone avec les divers numéros utiles, je le trouvais pleurant, demandais s’il souffrait, s’il voulait un médicament, que je reste auprès de lui, que je ferai venir le médecin pour lui et moi.<br />
Assieds toi me dit-il et explique moi "c’est où, et combien de temps".<br />
Dire où c’était possible, combien de temps… "Est ce que j’irai marier ma filleule ?"<br />
Je promis que nous irions.<br />
La cascade grinçait jour et nuit, nous tenant éveillés à la sieste, et les nuits si longues malgré ces jours de printemps.<br />
L’eau, je n’en supporte plus le bruit, le murmure, le clapotis, la vue d’une piscine me lève le cœur.<br />
Alors les étangs de Sologne…<br /></p>ANECDOCTEurn:md5:0a2f11756ef03f265b5af614029c57df2007-12-22T14:13:00+01:002007-12-22T14:14:22+01:00la mumeAilleurs <p>Le soir de ce jour là, la jeune épouse (17 ans) et son époux (27 ans) cherchaient le moyen d’échapper aux invités de leurs noces.<br />
André (mon parrain chéri) nous aide à filer après que nous lui ayons dit qu’une chambre nous attendait juste derrière le restaurant.<br />
Il surveille la porte et nous pousse dehors, mais voilà les époux, marri de retour en cinq minutes, la chambre convoitée n’est plus disponible !!<br />
Rapidement parrain propose un plan d’urgence, soit :<br />
"Les enfants voilà les clés de la maison, installez-vous dans la chambre de Mimi il y a tout le confort pour un nouveau couple.<br />
Je vous demande seulement de tirer le tapis et fermer la double port du hall."<br />
(ils habitaient une loge de concierge avec des impératifs de fermeture nocturne). Ce que je fis dans mes falbalas !<br />
Nous embarquâmes dans la 403 familiale et mimes le cap vers le paradis promis.<br />
Chemin faisant nous décidâmes d’occuper la chambre de leur fils laissée vacante pour cause de service militaire ; ainsi n’est ce pas les filles ne changeront pas leurs projets.<br />
Ce qui fait que vers 3 heures du matin nous sommes réveillés par les demoiselles effarouchées de nous trouver là ! Chacun chez soi nous dormîmes enfin !<br />
Au matin du 30juillet 1961 nous sommes réveillés par des pas allant et venant dans le couloir.<br />
Et puis des mots qui disaient.<br />
Mais où sont-ils ? Après avoir sorti du sommeil Mimi et Eliane, on frappe à l’huis, drapée dans le drap j’ouvre et trouve mon parrain avec un plateau supportant, le café, le chocolat (parce que je ne savait pas ce que vous préfériez), le lait, les brioches, les croissants, la confiture, le beurre.<br />
Tout ce qu’il fallait pour nous requinquer.<br />
Nous avons vécu notre voyage de noces chez eux au 6eme étage d’un immeuble très bourgeois du 16eme parisien.<br />
Une semaine plus tard nous quittions André et Simone devenue Tatie ces jours là.</p>L’oncle Louisurn:md5:ffd969cba1ffc7ca5efff3046e4541882007-10-12T19:32:00+02:002007-10-14T09:01:42+02:00la mumeAilleurs <p>Etait le frère de ma grand’mère paternelle, il doubla son titre en épousant la sœur aînée de ma mère (21 ans de différence entre les deux sœurs).<br />
Donc il était l’époux de Maria, une femme que je connus assez pour ne pas apprécier sa façon de mettre en toutes circonstances de l’huile sur le feu des petits conflits familiaux.<br />
Louis était une « nature » bien dans le cadre des hommes de son époque, c’est-à-dire les trois quarts du vingtième siècle.<br />
L’été 1958 de retour d’un agréable séjour en Corse, ma mère m’apprend à ma stupeur que je pars à Dijon chez les tonton-tata !<br />
Expérience instructive…<br />
Tonton doté d’un tempérament instance mena de front tout au long de sa vie plusieurs intrigues amoureuses, au grand damne de sa légitime qui à ma connaissance ne fit pas grand-chose de vraiment efficace pour endiguer cet époux fougueux dans les liens conjugaux.<br />
Il y eut quantité de scènes, de cris, on évoqua même l’horreur du divorce !!! Maria ne pouvait se résoudre à cette fin, pas question d’être mise aux bans de la société pétrifiée de l’époque.<br />
Tonton gagnait très bien sa vie, ce qui aida la réflexion de sa femme !!<br />
Je vis dans leur logement des situations ubuesques.<br />
Tonton faisait, tata râlait.<br />
Tonton ne faisait pas, tata ne râlait pas moins, que ce soit la vaisselle, la serpillière sur le sol (ben oui ! pas tant que ça macho !).<br />
Tonton me trimbala à travers les vignes sur sa moto, disant « laissons ta tante se reposer ».<br />
J’étais fière de le suivre (bien conservé !). Attentif, valorisant ma féminité sans jamais un mot ou un geste ambigu. Il aimait les femmes pas les fillettes, ni les adolescentes.<br />
Les années passèrent sans que ce ménage trouve un semblant de paix.<br />
Un été ma tante s’installa chez sa sœur cadette pendant presque un mois, et brusquement décida de rentrer chez elle toutes affaires cessantes.<br />
Elle rameuta un de ses neveux, lui gâchant sa fin de semaine, il s’inquiéta de savoir si l’oncle attendait sa moitié.<br />
La tante tempêtait, là, maintenant tout suite elle voulait partir.<br />
Ils partirent, arrivèrent bien sur et là !!!<br />
Ben oui, tonton était au lit (conjugal) avec une dame !<br />
Tonton âgé de 84 ans et la gamine que le réchauffait 82 !<br />
Mon cousin ne savait plus où poser les yeux, ni comment juguler le fou rire qui le gagnait.<br />
Cet exploit rasséréna mon père (il avait encore de l’avenir !).<br />
L’histoire fit le tour de la famille et de nos amis, contents que nous sommes d’avoir un tonton surpris en flagrant délit d’adultère à cet âge.<br /></p>
<p>La mésentente de ce couple pris fin lors de leur inhumation, chacun chez soi, la tante en Berry et l’oncle en Bourgogne !!!</p>Elle, l’abus et la Souillureurn:md5:779163acd8e4dc9a960dfaaca2eac2b82007-08-02T21:12:00+02:002007-08-02T21:12:00+02:00la mumeAilleurs <p>Pendant le séjour à l’hôpital, l’Autre déposa plainte contre la Mère, le Père enquêta, fouilla et convint que sa femme très certainement était responsable des faits ; pourtant les écrits qui agrémentaient les « dépôts » n’était pas de sa main.<br />
Il interroge sa fille qui les yeux dans les yeux soutint que non elle n’y était pour rien (solidarité féminine). Première souillure.<br />
En février le tribunal condamna la Mère à un franc de dommage et intérêt.<br />
En mars Elle revit son frère en maison de repos, quatre mois sans lui l’horreur.<br />
Pâques, la famille déjeune le lundi chez les amis qui prirent soin d’Elle, les parents expédients tout ce petit monde au cinéma, arrivé sur place Elle voit le locataire du cinquième lui aussi prêt pour la séance et qui veut lui offrir l’entrée.<br />
Elle ne peut pas, elle sort avec ses amis, pas découragé le monsieur paie pour les quatre mômes.<br />
Elle conciliabule avec sa copine (qui avait les même soucis) explique sa stratégie et hop !<br />
Tout le monde dans la salle, mais judicieusement installé.<br />
Soit elle, la copine, ensuite les deux garçons et tout au bout loin de leurs petites culottes le monsieur fort marri. Deuxième souillure.<br />
Elle s’est « vendue » d’intention en utilisant le « penchant » du monsieur.</p>
<p>Les dégâts furent… nombreux.<br />
La Mère n’a su que bien plus tard sans en croire un mot, Elle dut requérir le soutien d’une cousine qui avait démasqué l’oncle.<br />
La troisième souillure le déni de la Mère…</p>Elle et… l’Abus 1urn:md5:7e4a0731626e8f87edc57acf973c2f682007-08-02T20:45:00+02:002007-08-02T20:45:00+02:00la mumeAilleurs <p>2 juin 1953 Elisabeth 2 est couronnée, la pluie tombait sur Londres et Paris ; Elle le nez collé sur la vitrine regardait l’événement en direct, la première eurovision.<br />
L’année démarrée tranquillement se gâta au fil des mois, l’ambiance entre le Père et la Mère de plus en plus tendue. La Mère poussant les enfants vers le Père pour neutraliser « l’Autre femme ».<br />
Pour que l’on s’occupe d’eux les gamins exploitèrent à fond la « somatisation ».<br />
- Donc une rougeole pour le frère<br />
- Une rougeole pour Elle (quand on aime, on partage !)<br />
Elle se plaignait de douleurs aux genoux, à l’examen le médicastre détecta une appendicite chronique !!! Intervention décidée, exécutée convalescence réduite au minimum…<br />
Parce que le Frère toujours solidaire fut opéré dans la quinzaine d’une appendicite aiguë !<br />
Les parents expédièrent leurs rejetons chez une tante et son mari pour y terminer à la campagne leur scolarité.<br />
Dans l’été le Frère s’ouvrit le pied droit en jouant dans une décharge de métaux heureusement sans dommages graves.<br />
Pendant l’été découverte avec les gamines de la voisine de sensation, de l’autosatisfaction, de l’étude anatomique des différences (ah ! jouer au docteur !) les captiva.<br />
En août les parent les rejoignirent, continuant leur querelle ; Elle signifia à son Frère d’être plus sage. Parce que Papa et Maman étaient bien énervés et que les raclées risquaient de tomber.<br />
Déjeuner de quinze août, Elle est envoyée quérir le beurre reposant au frais dans puits ; l’oncle la suit, la coince dans le bûcher et « abuse » de son pouvoir d’adulte, menace, exige le silence.<br />
Elle s’est tue.<br />
La rentrée scolaire pénible, déjà le Frère avait des soucis de santé, une petite misère (prépuce trop étroit) à rectifier, cela fut fait en novembre (l’a pas aimé du tout !), il enchaîna avec un gros rhume bien tenace, le médecin laissa tombé le diagnostique : diphtérie.<br />
La Mère toujours préoccupé par la solidité de son mariage, profita de l’occasion pour déclancher l’artillerie lourde et résolue de déposer chez l’Autre moult ordures et déchets et ainsi que les défécations que Elle produisit (abondamment ). Tout cela bien sur nuitamment.<br />
Le Père était parti « séjourné » chez ses parents en attendant la fin de l’orage .Elle était là, prête à soutenir sa Mère contre les turpitudes des autres…<br />
Le destin veillait, le frère fut hospitalisé le dimanche matin, l’après midi Elle reçu une injection de séro-vaccin.<br />
Le lundi journée « normale » à l’école, en soirée un ami de la famille passe prendre des nouvelles et trouve que la Mère vraiment ne va pas bien avec cette toux et la voix disparue, il appelle le médecin qui rapplique très vite et constate une diphtérie (ne jamais lésiner !).<br />
Départ pour l’hôpital où la Mère rejoint son fils au pavillon des contagieux.<br />
Elle, et bien Elle est seule dans le logement, l’ami de la famille va chercher le Père.<br />
Le Père et la fille organise l’emploi du temps ; il sortira les poubelles, elle les rentrera et distribuera le courrier aux locataires, passera le balais à frange dans les escaliers, lui ira au travail, elle à l’école.<br />
Pendant ce temps la vie à l’hôpital est critique, le Père y va en visite deux fois par semaine, pour Elle, visite strictement interdite.<br />
Elle est seule dans la loge où elle s’enferme pour échapper à « l’empressement » du locataire du cinquième, il lui offre des gâteaux, des billets de loterie et demande des « bises » cela dura… trop.<br />
Un dimanche Elle s’offrit un poisson rouge qu’elle promena dans les rue jusque chez l’ami de la famille qui ne posa pas de question mais déclara – ton père viendra te chercher ici tu ne restes plus seule.</p>Elle et le boulot 3urn:md5:99deb38102f06ac699df52ea78be4fac2007-07-10T12:07:00+02:002007-07-10T12:07:00+02:00la mumeAilleurs <p>Le rendez-vous chez les Machin fût le début du retour à la vie.<br />
Mr Machin très souffrant redoute qu’Elle ne puisse « tenir » devant cette nouvelle épreuve, elle le tranquillise disant quelle sait et qu’ils feront le chemin ensemble.<br />
Madame Machin en la reconduisant jusqu’à son véhicule tiendra les mêmes propos Elle aura la même réponse.<br />
Pour le travail la surface est égale à St Cloud sur un seul niveau !<br />
Sa chambre, un studio au 6e avec ascenseur, une vue magnifique sur la capital, les tours de Notre Dame à l’horizon, le pyramidion de l’obélisque, le dôme des Invalides, le Sacré Cœur visible pendant qu’elle se pose au WC !!! L’embarcadère des bateaux mouches.<br />
Les Machin, comment dire… ils sont comme cela.<br />
Elle dit qu’elle prépare un voyage vers l’Espagne, Mme Machin lui propose une transaction, des pesetas qu’elle détient depuis… plus que cela !!! Si Elle peut les changer en francs la moitié lui reviendra, Elle réalisera l’opération, au retour Mme lui versera la moitié convenue soit le coût de la location du véhicule là-bas !!!<br />
Elle vivra là des moments d’émotions intenses pendant 7 ans.<br />
Vous les découvrirez au fil des pages… si le cœur vous en dit… hein ! vous n’êtes pas obligé de suivre.</p>Elle et le boulot 2urn:md5:f0abb7c09dea79febea4c41a64e283582007-07-10T11:00:00+02:002007-07-10T10:01:17+02:00la mumeAilleurs <p>Après Neuilly, un peu de vacances et le retour chez les Fils qui l’héberge, elle cherche un nouveau poste, consulte les annonces se rend au rendez vous pris avec un employeur potentiel.<br />
Reçue par madame, la conversation s’engage, Elle étudie le décor fait de photos qui évoque l’Amérique Latine, s’informe c’est bien un pays producteur de bovidés.
Madame parle du poste à pourvoir, décrit les us et coutumes de la famille, présente sur photo le cadre où Elle devra exercer ses talents, Saint-Cloud. Le salaire qu’Elle demande fait tiquer la patronne, le marché sera conclu.<br />
Commence la Grosse Galère ! Logée dans une chambre confortable en sous-sol avec une fenêtre ouvrant sur la cour au ras du gravier. Ne pouvant y recevoir personne. Travaillant de 7h à 21h30 la coupure ! Quelle coupure ? Pas le temps, l’habitation se répartissant sur 4 niveaux, l’entretien, le repassage, les courses, les repas.<br />
Son Amoureux qui verra les lieux fera la même remarque que Deuxième fils, ne reste pas trouve autre chose, autre chose c’est ce quelle souhaite, pas n’importe quoi, une Maison où lorsqu’elle servira le repas en ayant changé de vêtements pour partir plus vite à son rendez-vous avec Lui on ne fera pas duré le dîner jusqu’à 22h !<br />
Autre chose où elle n’aura pas besoin de fermer sa chambre à clé lorsque madame s’absente laissant monsieur « désoeuvré »…<br />
Autre chose où elle ne sera pas expédiée comme la machine quelle est devenue chez l’un ou l’autre membre de la famille en panne de « leur » machine !<br />
Autre chose où madame ne fera pas la tronche parce que monsieur lui confira la mission de découper la dinde.<br />
Autre chose où chaque vendredi elle ne videra pas la chambre de tous ses effets tellement la motivation pour le retour est absente.<br />
Autre chose où on ne lui dira pas la veille pour le lendemain qu’elle est en vacances !<br />
Pourtant ce jour la, la chance était de son côté, Premier fils la sonne, lui explique qu’il a rencontré les Machin, qu’ils cherchent quelqu’un, rendez-vous est pris pour le samedi suivant.<br />
Elle connaît bien les Machin, l’Epoux et elle travaillaient pour eux… avant.<br />
Elle aura la joie indicible de donner sa démission pendant les vacances des patrons à l’île Maurice, leur fils qui l’a reçu en ce jour de fête tirait la gueule. Pourquoi ?hein !!!<br />
Cette « leçon » dura 3 ans !!!!!!!!!!!!!!!!</p>Elle et Deuxième fils dit DOMurn:md5:6730ef05445b24ae6779d87f63f2a7f52007-07-10T08:59:00+02:002007-07-10T10:02:58+02:00la mumeAilleurs <p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume0005.jpg" alt="mume0005.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>En vacances il y a deux et son frère l'étreint délicatement.</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume0006.jpg" alt="mume0006.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Dans les bras de sa mère 20 ans, Dom 4 mois.</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume0007.jpg" alt="mume0007.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Centre aéré du Bois de Vincennes, admirez le sourire des chéris !</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume0008.jpg" alt="mume0008.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Jour de gala, mariage de son parrain.</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume0009.jpg" alt="mume0009.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Pré-adolescent.</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume00010.jpg" alt="mume00010.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>La magnifique toison qu'il arbora jusqu'à ce que l'armée "l'invite".</p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/dom/mume00011.jpg" alt="mume00011.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>1ère permission !</p>Elle et son Frère 2urn:md5:085e45ca3980b1a2d338a760c93bf6a42007-07-08T20:33:00+02:002007-07-08T19:50:57+02:00la mumeAilleurs <p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/mume/mume0004.jpg" alt="mume0004" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>En Bourgogne, dépaysée Elle veille farouchement sur Petit frère le seul lien avec le monde d’avant…<br />
D’abord l’école où l’institutrice femme délicate les laissa partager régulièrement le même pupitre quoique étant dans des sections différentes ; ainsi Grande sœur appris à lire à son « petit ». C’était l’été.<br />
Le petit a été délivré de son collier d’identité en perle rouge et médaille matricule le jour exacte de ses 6 ans.<br />
Il y eu l’automne, la chasse, les champignons, la tuerie du cochon, le chef de la famille qui les accueillait charcutier retiré des affaires transmis son savoir.<br />
L’administration veillait elle aussi sur eux, visite médicale à l’école, la gamine passe en second et cherche son frère qui n’est plus là, ils n’ont plus classe commune. <br />
Le petit qu’elle réclame timidement, de plus en plus haut, son « petit » a été expédié à l’hôpital au motif qu’il est atteint de la gale, curieusement elle n’est pas contaminée bien que partageant la même couche (les allergies cutanées étaient rares en ces années !). Allergie au coton suite au plâtrage, réduction de fracture de la clavicule (encore une expérience du petit !).<br />
Elle expliquera au médecin l’histoire de cette irritation, ne sera pas écoutée, s’effondre dans une crise terrible de larmes, de trépignements, de cris. <br />
Elle garde à l’endroit du corps médical une méfiance (tous des menteurs !).<br />
Le lendemain la nourrice la trouvera aussi jaune qu’une chinoise, vomissante et toujours pleurante.<br />
Le travail scolaire… 1e près du poêle ! Mais…<br />
elle a appris à<br />
- construire une boussole<br />
- faire le vin<br />
- arpenter une route<br />
- broder<br />
- tricoter<br />
- cuire les patates (la bouf sera toujours le réconfort !)<br />
- soigner un bébé (né dans la famille)<br />
- faire de la bicyclette<br />
- tomber amoureuse !<br />
Ensemble ils firent les foins, la moisson, surveillèrent la construction de la déviation du bourg, cueillirent la mâche sauvage, les violettes et les perce-neiges.<br />
Allèrent au mariage et baptême dans cette famille, furent initiés à l’Eglise, mais jamais convertis !<br />
Retournèrent à Paris sans préavis (pourquoi informer des enfants !). Encore un passage au Dépôt de l’assistance.<br />
Les parents retrouvés, le père avec ses béquilles, la mère avec un poumon en voie de cicatrisation, et chacun Petit frère et Grande sœur découvrit « son » école.<br /></p>
<p>C’était 1950-1951, les aventures continueront…</p>Elle et son Frère 1urn:md5:8fe05427f9b49104b1c17a204a053d6b2007-07-08T16:11:00+02:002007-07-08T19:53:41+02:00la mumeAilleurs <p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/mume/mume0001.jpg" alt="mume0001" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/mume/mume0002.jpg" alt="mume0002" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p><img src="http://www.lamume.net/mume/dotclear/public/mume/mume0003.jpg" alt="mume0003" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Ils ont 20 mois de différence, cela en fait le « petit frère » jusqu’à la fin de leur parcours sur cette terre.<br />
Tout premier souvenir.<br />
Le bambin dans sa chaise haute massacre des boutons ! Où les a-t-il trouvés, la mémoire après tant d’année fait défaut !<br />
Paris.<br />
Il pleut, le père est à la maison soignant le genou gauche qui depuis quelque semaine l’invalide.<br />
Les gamins confinés dans le logement exigu, cherche une occupation.<br />
Grande sœur armée des ciseaux entreprend de modifier la coupe de cheveux de Petit frère !<br />
Et l’ouvrage ne la rebutant pas se risque vers les narines. Les cris du gamin alerte le père, qui découvre la besogne et sans tergiverser donne à chacun une raclée.<br />
Le soir, dans son lit grande sœur entendra les parents rire de cette initiative, prometteuse d’un futur lointain, où la gamine trouvera la tête de ses fils et celle de l’Epoux pour s’exprimer !<br />
L’école maternelle confirma le rôle de Grande sœur.<br />
-Tu es grande, tu comprends, tu dois le surveiller !<br />
La honte, quand Petit frère armé d’un bâton frappait la « maîtresse » elle revenait en clamant à sa mère :<br />
- J'en veux plus de mon frère, garde le !<br />
Leur mère aussi connut de multiples avanies avec le rejeton qui faisait la « manche » devant la vitrine du boulanger quémandant du pain pour lui et « ma sœur ». Il revenait avec des quignons chauds et croquants, c’était toute la nourriture qu’il absorbait. Grande sœur prenait des repas complets et normaux ainsi que les parents qui ont gagnés la sympathie du voisinage au fur et à mesure que la chère tête blonde multipliait les « expériences ».<br />
Du genre de celle-ci.<br />
Soit, La mère concierge, avec le responsable habitant sur l’autre côté de la cour qui voyait le petit s’ébattre et l’invitant un beau jour à monter chez lui avec « ma sœur » c’est ainsi qu’ils découvrirent la TV en 1949 !<br />
La chose plut beaucoup à Petit frère qui y retourna seul, se faisant aider par un passant pour appuyer sur la sonnette. Le responsable s’enticha du môme lui qui était le père de deux fillettes. Tant et si bien que l’aplomb du gamin valu une promotion à la mère qui installa sa famille dans un autre loge dans la rue quelque numéro plus bas.<br />
Les collègues jasèrent, quoi ? Arrivée depuis un an et déjà une loge confortable avec 2 pièces, des toilettes, une vraie cuisine, clabaudant sur sa vertu.<br />
Ils quittèrent le 5 pour le 28 d’une rue dédiée au peintre de « l’origine du monde ».<br />
Le père eut un accident de travail qui fût traité sans succès pendant que la mère incubait une saleté de tuberculose pulmonaire.<br />
La famille passa au dépistage, père négatif, les enfants –douteux- la mère positive.<br />
Le père fût hospitalisé pendant quatre mois, les enfants confiés à l’Assistance Publique (devenu la DASS), ils y restèrent en dépôt une semaine à Paris avec un détour pour Grande sœur dans une institution religieuse (le choc des cultures !) sa détresse d’être séparer du petit garçon infernal, sombra dans la régression physique et psychique, repris son pouce et mouilla ses culottes.<br />
Elle le retrouvera après que la mère eut fait scandale dans les locaux de l’administration, que l’on ai ramené la gamine en véhicule hurlant de la police (sans un mot d’explication).<br />
Un matin ils partirent vers la Bourgogne reçus dans une famille agréable.</p>Elle là-bas 2urn:md5:eb62b528b686e73e0d4f17f1c2f2e6202007-06-21T23:19:00+02:002007-06-21T23:19:00+02:00la mumeAilleurs <p>Elle, escorté d'un monsieur dédié à l'ascenseur, de marbre entièrement décoré, s'élève jusq'au troisième étage.<br />
Tournant et virant, ouvrant les portes, découvrant le coffre indispensable pour loger ses deux mille pésétas et ses joyeaux pur plastique. La salle de bain tout confort et... deux préservatifs généreusement fournis.<br />
Le lit de deux mêtres sur deux pour loger sa solitude, une baie triple isolation qui protège du trafic routier, les lumières de la ville et le phare sur la ria.<br />
Signal de survie à destination des parents et dodo, HS, plus de son, plus d'image, plus de réseau !!!! La "rouge" sagement parquée au sous-sol, avec un supplément de monnaie !<br />
Au réveil la gazette locale était glissée sous la porte, passage par la salle de bain pour une remise en état de la bête (et il y a du travail !) direction la salle du petit déjeûner, là elle fait le plein pour la journée.<br />
Toutes ces gâteries ont un coût dont elle s'acquitte auprès d'une charmante concierge, en français (ha ! le confort des palaces !).<br />
Elle s'enquière du chemin à suivre pour aller là et puis là. Remercie grandement et part en chasse pour débusquer un logis plus abordable.<br />
La chance souriant à l'audacieuse, elle trouve près de la gare, centre ville, cinq minutes à pied du port, du Cortes Ingles, la CHAMBRE, douche, TV, téléphone qui pour le prix d'une nuit en palace l'abritera cinq jours !<br />
Al Campo aura l'honneur de sa visite pour des provisions de bouche en prévison des excursions dans la ville et ses alentours, un reportage photographique (tout fait en "jetable"!) est au programme.<br />
Au volant de la "rouge" elle trouve,<br />
- rue de Lui<br />
- la benne de gravat (travaux cuisne de Lui)<br />
- tire le portrait de l'entrée de l'immeuble<br />
- clic-clac sur le onzième étage ouest, clic-clac façade est, devant un gamin éberlué visiblement inqièté par ses déplacements, murer loca...<br />
Ne laissant rien dans l'ombre elle traite de la même façon l'enseigne du boulot de Lui, et quelques monuments incontournables.<br />
Au troisème jour départ pour voir le village où Lui réside en fin de semaine avec la famille.<br />
Grace à la carte préparée, la boussole empochée, le compteur journalier de km et seulement deux passages, elle a situé la tienda, la iglesia et clic-clac !<br />
Sur la porte de l'église une affiche, la fête paroissiale aura lieu le soir même.<br />
Retour à l"hotel, sieste et elle repart voir les réjouissances et les indigènes, répondant à leur salut par un hochement de tête son accent français repérable à la première sillabe lui ferme le bec ! Prudente elle restera sur les lieux en musardant jusqu'à la première heure du jour nouveau, partira pour ne courir le risque de Le croiser.<br />
Elle finira la nuit devant la TV qui diffuse un film américain en langue d'origine sous-titré en castillan, elle ne comprend... rien ! S'endort du sommeil paisble que donne une mission accomplie.<br />
Le séjour s'achèvera après qu'elle eut explorer cette magnique contrée en tout sens, la "rouge" ayant 2000km en plus au compteur.<br />
Lorsqu'elle Le voit enfin de retour pour une nouvelle mission Il intéroge<br />
- où es-tu aller ?<br />
- chez toi !<br />
- non<br />
- tu ne m'a pas appelé !<br />
- non je t'ai dit, tu ne connaitras pas ma présence.<br />
Les preuves de son voyage qu'elle déballe pour Lui le laisse sidéré.<br />
Transformant l'aventure avec la française en une histoire... une vraie.</p>
<p>Pour les courageux... à suivre.</p>Elle là-basurn:md5:4d11b6ae115cde77645e5c4433f761e02007-06-21T21:30:00+02:002007-06-21T20:42:56+02:00la mumeAilleurs <p>Lui vit de l'autre côté des Pyrénées avec femme et enfants, elle l'a su dans l'heure qui suivit LA rencontre, elle l'a acceptée, c'est banal.</p>
<p>Les vacances arrivent, il demande :<br />
- où vas-tu ?<br />
Elle évoque un voyage vers le grans sud-ouest de l'Europe.<br />
La panique dans le regard de Lui, elle le tranquilise, pas question de perturber une famille .<br />
Si elle part il ne le saura qu'au retour, bien sur elle est partie !</p>
<p>Premier voyage seule !</p>
<p>Aussi ignorante qu'il est possible et vive l'aventure !!!<br />
Grand gambergement (moi j'aime les mots qui définissent bien l'esprit !)<br /></p>
<p>Alors, pour y aller de l'autre côté :<br />
- prendre l'avion : ok ! ( une première )<br />
- louer un véhicule : ok ! (après une semaine de friction neuronale)<br />
- l'hotel elle verra sur place (le mois d'aout n'est pas un problème)<br />
- les pésétas en poche</p>
<p>Direction Orly,</p>
<p>- enregistrement des bagages,<br />
- reste du temps pour une cigarette dans la salle adéquate, avachie sur un siège assez douillet, elle révasse à la limite de la torpeur quand elle entend l'annonce une première fois, la seconde la réveille : c'est bien elle que l'on réclame à la douane.<br />
Au bureau un délicat fonctionaire lui demande une pièce d'identité et lui déclare (c'est son tour !)<br />
- Mme vous avez perdue une petite "merde" et l'oriente vers une hôtesse, la petite "chose" perdue... rien de moins que le billet de retour et les documents pour le véhicule à prendre là-bas.<br />
Emotion !</p>
<p>Découverte de l'aéronef, 2 heures de vol, ciel dégagé permettant une vision unique du pays.</p>
<p>Prendre posséssion du véhicule (une affaire lorsque l'on ne pratique que son idiome natal).<br />
La jolie Clio rouge et moi partons quérir un hôtel, dans une belle avenue une enseigne l'aguiche.<br />
- clignotant à droite pour un créneau règlementaire qui comprend une marche arrière de la jolie "rouge".<br />
- Oui mais, elle est où la marche arrière, dessus, dessous, à droite à gauche ?<br />
Les avertisseurs des "énervés" derière elle la trouble fort et par défaut elle enclenche la marche avant.<br />
Le tour du port, les ronds points tout est bien agréable mais ses recherches sont infructueuses concernant la marche arrière de la "rouge".<br />
Désespérée elle s'engage dans une ruelle qu'elle obstrue bien comme il faut sous le regard d'un hombré qui lui avait une marche arrière (dans son véhicule... lui !).<br />
Elle quitte précipitemment la "rouge" et tente une opération séduction auprès de l'hidalgo, rassemble deux mots de castillan pour lui livrer ses déboires, résultat, NADA ! il a compris le cher que l'autoradio avait des faiblesses.<br />
Et puis la lumière a jailli, un mot commun pour la compréhension "rétro", elle assoit le galant homme au volant et... il trouve lui la bague sur levier et enclanche la si désirée marche arrière !<br />
A elle la ville, mais pas tout de suite, un hommage à St Jacques s'impose.<br />
Trois péages plus loin soit une centaine de kilométres et le retour donc deux cent, elle est au bord de l'inanition et les paupières ne tiennent plus ouvertes.</p>
<p>Où dormir ?<br />
Puisque c'est aujourd'hui qu'elle perd tout ses pucelages et bien oui elle sera folle jusqu'au bout de la folle journée.</p>
<p>Et s'offre une chambre d'un cinq étoiles !!!</p>
<p>à suivre... si vous ne dormez pas déjà !</p>